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Le Japon a sondé le vice-gouverneur de la BoJ pour la tête de la banque centrale

par Daniel Leussink et Leika Kihara

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TOKYO (Reuters) – Le gouvernement japonais a sondé le vice-gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Masayoshi Amamiya, pour succéder à Haruhiko Kuroda au poste de gouverneur de la banque centrale, rapporte lundi le quotidien économique Nikkei, citant des sources au sein du gouvernement et du parti au pouvoir.

Aucune décision définitive ne semble toutefois avoir été prise à ce stade, le Premier ministre Fumio Kishida ayant déclaré à la presse qu’il continuerait d’examiner le meilleur candidat pour le poste.

Le prochain gouverneur de la BoJ sera confronté aux pressions en vue d’une normalisation de la politique de la banque centrale, dont le biais ultra-accommodant suscite de plus en plus de critiques et est à contre-courant de la stratégie des autres grands instituts d’émission monétaire dans le monde.

Banquier central durant une grande partie de sa carrière, Masayoshi Amamiya a participé à l’élaboration des nombreux instruments d’assouplissement monétaire utilisés par la BoJ et est perçu par les marchés comme l’un des favoris à la tête de la banque centrale nipponne.

Présenté par les analystes comme un dirigeant pragmatique et prudent, Masayoshi Amamiya ne devrait pas opérer de brusques changements dans la politique de la BoJ s’il est désigné gouverneur.

Pour Stefan Angrick, économiste chez Moody’s Analytics, une nomination de Masayoshi Amamiya au poste de gouverneur de la BoJ serait le signal d’une continuité politique.

« Une BoJ sous sa direction ne se précipiterait pas vers un resserrement », a-t-il déclaré. « Le contrôle de la courbe des taux serait revu, mais un véritable décollage des taux resterait tributaire de la croissance des salaires et de la hausse de la demande ».

La candidature retenue par le gouvernement sera probablement présentée au Parlement la semaine prochaine et devra être entérinée par les deux chambres, ce qui semble une formalité puisque que la coalition au pouvoir dispose d’une solide majorité.

L’article du Nikkei ne précise pas si Masayoshi Amamiya a accepté la proposition du gouvernement. Sollicité sur le sujet par des journalistes, ce dernier s’est abstenu de tout commentaire, selon l’agence de presse Jiji.

Le secrétaire en chef adjoint du cabinet, Yoshihiko Isozaki, a déclaré de son côté, au cours d’une conférence de presse, que les informations du Nikkei étaient inexactes.

Le mandat de cinq ans de l’actuel gouverneur de la BoJ, Haruhiko Kuroda, s’achève le 8 avril.

Sur les marchés, la devise japonaise a accusé lundi un nouveau plus bas depuis le 12 janvier, s’échangeant à 132,6 yens pour un dollar, après la publication du Nikkei.

(Reportage Daniel Leussink et Leika Kihara; avec Tetsushi Kajimoto, Kantaro Komiya et KentaroSugiyama; version française Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)

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