Le cofondateur d’Ethereum recommande plus de réserve face aux cryptomonnaies
par Jessica DiNapoli
DAVOS (Reuters) – Pour le cofondateur d’Ethereum, Gavin Wood, les investisseurs en cryptomonnaies devraient être plus conscients de ce qu’il se cache derrière les actifs qu’ils choisissent après que le marché a récemment perdu un tiers de sa valorisation.
« J’espère que les gens font plus attention à ce qui se cache derrière le nom de la monnaie lorsqu’ils rejoignent une communauté, un écosystème, une économie », a déclaré Gavin Wood à Reuters en marge du Forum économique mondial dans la station alpine de Davos, en Suisse.
Les entreprises de cryptomonnaies et de blockchain ont été très présentes cette année au rassemblement des chefs d’entreprise et des dirigeants politiques, malgré l’effondrement de plus de 800 milliards de dollars de la valorisation des cryptoactifs dans les semaines précédant l’événement. La huitième plus grande cryptomonnaie, Luna, a pratiquement perdu toute sa valeur.
Le chercheur informatique britannique Gavin Wood était présent à l’événement pour la première fois pour parler d’un nouveau partenariat entre son projet de blockchain Polkadot et le projet Liberty du milliardaire américain Frank McCourt.
Les blockchains, des registres publics qui conservent les transactions sur des réseaux informatique sont, avec les cryptomonnaies, largement non réglementées.
« L’internet n’a pas de véritable concept de légalité, car la légalité est quelque chose qui est déterminé par les nations souveraines », a déclaré Gavin Wood dans un entretien.
Le nouveau partenariat vise à décentraliser le réseau internet et à donner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données, a-t-il ajouté.
« La technologie ne peut pas empêcher les gens de faire des erreurs mais peut aider ceux qui veulent mieux comprendre les faits du monde, ce qu’ils achètent. »
Gavin Wood, 42 ans, qui a également inventé le terme « Web3 », a aussi crée la Fondation Web3, qui soutient la réorganisation d’internet, en l’éloignant des grandes entreprises telles qu’Alphabet, propriétaire de Google, au profit des utilisateurs individuels.
(Reportage Jessica DiNapoli, rédigé par Alexander Smith; version française Elena Vardon, édité par Kate Entringer)
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