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La Banque d’Angleterre maintient son taux directeur à 5,25% et écarte l »idée d’une baisse rapide

par David Milliken et Andy Bruce

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LONDRES (Reuters) – La Banque d’Angleterre (BoE) a annoncé jeudi, comme prévu, une nouvelle pause dans la remontée de ses taux d’intérêt mais a souligné que ceux-ci devaient rester élevés pendant « une période prolongée », repoussant les anticipations d’une baisse rapide du coût du crédit au Royaume-Uni.

Le principal taux directeur est ainsi maintenu à 5,25% après déjà un statu quo observé lors de la réunion de novembre.

Le comité de politique monétaire de la BoE a voté par 6 voix contre 3 en faveur du maintien des taux à 5,25%, leur plus haut niveau depuis 15 ans.

Le sujet d’une baisse des taux n’a été pas été abordé et la BoE a dit être toujours préoccupée par le fait que les pressions inflationnistes devraient continuer à rester plus marquées en Grande-Bretagne qu’aux Etats-Unis et dans la zone euro.

La banque centrale britannique a également fait fi des dernières données montrant un ralentissement de la croissance des salaires et une contraction de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) en octobre.

Ces statistiques font craindre une récession alors que le pays se prépare pour des élections législatives l’an prochain.

La BoE a relevé ses taux à 14 reprises depuis décembre 2021 jusqu’en août dernier avant d’opter pour une première pause en septembre.

Les économistes interrogés par Reuters avaient estimé le mois dernier que la BoE en avait probablement fini avec le resserrement de sa politique monétaire après 515 points de base de hausse du loyer de l’argent dans le cycle actuel.

Les prévisions de la BoE qui voient le principal taux directeur revenir à 4,25% dans trois ans sont très éloignées de celles des marchés qui anticipent ce niveau avant la fin de l’année.

« Les hausses de taux successives ont contribué à ramener l’inflation de plus de 10% en janvier à 4,6% en octobre. Mais il reste encore du chemin à parcourir. Nous prendrons les décisions nécessaires pour ramener l’inflation à 2% », a déclaré le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey.

Trois membres au sein du comité de politique monétaire de la BoE souhaitaient une hausse des taux à 5,5%, tandis que pour la plupart des autres, la décision de ne pas augmenter les coûts d’emprunt a été jugée « finement équilibrée », selon le compte rendu de leurs débats.

LA LIVRE MONTE

Sur le marché des changes, la livre sterling a pris 0,58% face au dollar, à 1,2694 et 0,12% face à l’euro après les annonces de la Banque d’Angleterre.

Les investisseurs ont revu à la baisse leurs anticipations concernant la première réduction des taux de la BoE.

Mercredi, la Réserve fédérale américaine (Fed), a elle aussi, opté pour des taux inchangés, tandis que le marché attend désormais les décisions de la Banque centrale européenne.

Pour Athanasios Vamvakidis, responsable mondial de la stratégie changes chez Bank of America, le principal message de la BoE concernant le maintien de ses taux à un niveau élevé « est en fait une réponse au marché qui prévoyait des baisses anticipées ».

Le communiqué de la BoE « semble restrictif par rapport à celui de la Fed très accommodant hier (mercredi) », a-t-il déclaré.

La BoE a par ailleurs réaffirmé sa position concernant l’évolution de l’inflation, estimant qu’il faudrait deux ans pour la ramener à son niveau cible.

Même si les perspectives d’inflation à court terme sont susceptibles d’être légèrement inférieures aux prévisions fournies par la BoE le mois dernier, les inquiétudes à plus long terme des responsables de la banque centrale britannique demeurent.

« Par rapport à l’évolution aux Etats-Unis et dans la zone euro, les mesures de l’inflation des salaires sont considérablement plus élevées au Royaume-Uni et l’inflation des prix des services a moins reculé jusqu’ici », écrit la BoE.

(Avec Samuel Indyk, rédigé par Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault et Kate Entringer)

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