Hausse en vue en Europe avant de clore une semaine agitée
PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes sont attendues en hausse vendredi à l’orée de la dernière séance d’une semaine marquée par une forte volatilité, entre poussées inflationnistes et craintes de récession, deux facteurs qui continuent d’influencer la tendance sur l’ensemble des marchés mondiaux.
Les contrats à terme sur indices suggèrent une progression de 1,04% pour le Dax à Francfort, de 0,91% pour le FTSE 100 à Londres et de 1,08% pour l’EuroStoxx 50. Quant au CAC 40 à Paris, il pourrait prendre jusqu’à 1% selon les premières indications disponibles.
Ce rebond pourrait s’appuyer notamment sur l’annonce par les autorités de Shanghaï d’un début d’assouplissement des restrictions sanitaires dans les prochains jours.
L’indice large européen Stoxx 600 ayant perdu 1,28% sur les quatre premières séances de la semaine et le CAC 40 0,83%, la séance de ce vendredi décidera s’ils enregistrent une nouvelle performance hebdomadaire négative (qui serait la cinquième consécutive pour le Stoxx 600 et la troisième pour le CAC) ou s’ils parviennent à finir la semaine sur une note positive.
Le fait qu’à Wall Street, le Standard & Poor’s 500 ait fini jeudi bien au-dessus de son plus bas de séance, qui a marqué son plus bas niveau depuis près de 15 mois, devrait favoriser un regain d’appétit pour le risque.
Pour autant, les investisseurs sont très loin d’avoir relégué au second plan les inquiétudes liées à la remontée des taux d’intérêt et à son impact sur l’activité économique comme sur les résultats des sociétés cotées, illustrées jeudi par le ralentissement peu convaincant des prix à la production américains, la contraction du produit intérieur brut (PIB) britannique en mars ou encore l’avertissement de Nissan sur la stagnation de ses profits cette année.
Dans un entretien à Marketplace, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, dont le Sénat a approuvé jeudi la reconduction à la tête de la banque centrale, a déclaré que le combat contre l’inflation ne serait pas indolore mais que laisser les prix déraper serait pire encore.
La séance à venir sera animée entre autres par la première estimation de l’indice de confiance de l’université du Michigan, qu donnera de nouvelles indications sur l’impact de l’envolée des prix sur le moral des ménages aux Etats-Unis.
A WALL STREET
La Bourse de New York a fini en ordre dispersé jeudi une nouvelle séance volatile, les investisseurs restant tiraillés entre les risques liés à l’inflation et la tentation d’achats à bon compte.
L’indice Dow Jones a cédé 0,33%, soit 103,81 points, à 31.730,30 et le Standard & Poor’s 500 a perdu 5,1 points (-0,13%) à 3.930,08 mais le Nasdaq Composite a grappillé 6,73 points (+0,06%) à 11.370,96, malgré les replis de poids lourds comme Apple (-2,69%) ou Microsoft (-2%).
Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,84% pour le Dow Jones, de 1,04% pour le Standard & Poor’s 500 et de 1,55% pour le Nasdaq.
EN ASIE
À la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei gagne 2,49% à moins d’une heure de la fin de séance, la clôture positive du Nasdaq favorisant les achats à bon compte. Ce mouvement profite entre autres à SoftBank, qui bondit de 12,14% malgré l’annonce jeudi de pertes sans précédent pour son fonds Vision Fund.
En Chine, le SSE Composite de Shanghaï prend 0,59% et le CSI 300 0,4%.
CHANGES/TAUX
Le dollar cède un peu de terrain face à un panier de référence (-0,18%) après le bond de près de 1% enregistré jeudi, qui l’a porté à un nouveau plus haut de 20 ans.
L’euro remonte ainsi à 1,0394 dollar alors qu’il était tombé la veille à 1,0352, son plus bas niveau depuis janvier 2017.
Le yen, lui, cède près de 0,5% face au billet vert, victime de prises de bénéfice après un plus haut de deux semaines.
Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor à dix ans remonte à 2,8931% après quatre séances consécutives de baisse et un recul de plus de 30 points de base par rapport à son pic de lundi en séance à 3,203%.
PÉTROLE
Le marché pétrolier est en nette hausse mais ne regagne qu’une petite partie du terrain cédé sur les séances précédentes et il s’achemine vers une performance hebdomadaire négative après deux semaines de progression, signe que les craintes pour la demande mondiale l’emportent toujours sur le risque lié aux sanctions contre la Russie.
Le Brent gagne 1,77% à 109,35 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,5% à 107,72 dollars.
(Rédigé par Marc Angrand)
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