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France: Des inquiétudes « sans fondement » pour Opella, dit le président de Sanofi, selon Les Echos

PARIS (Reuters) – Le président du conseil d’administration de Sanofi a déclaré que le laboratoire français conserverait un droit de veto sur les grandes décisions stratégiques d’Opella, sa filiale de santé grand public, pour laquelle des négociations exclusives ont été entamées avec un fonds américain.

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Dans un entretien aux Echos publié mardi sur le site internet du quotidien, Frédéric Oudéa veut également rassurer face aux inquiétudes à propos des deux sites français – Lisieux et Compiègne – de production du Doliprane, le produit phare d’Opella et médicament le plus vendu en France.

Ces inquiétudes, qu’il dit comprendre, sont « sans fondement ». « Cela fait dix ans que l’on ne cesse d’investir à Lisieux, un investissement de 20 millions d’euros est par ailleurs en cours pour augmenter de 40% les capacités de production et de stockage du Doliprane », déclare-t-il.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Antoine Armand, a répété vouloir des « garanties » de la part de Sanofi sur la production du Doliprane après que le laboratoire a annoncé la semaine dernière être entré en négociations exclusives avec le fonds américain Clayton Dubilier & Rice (CD&R) pour lui céder 50% d’Opella.

Antoine Armand a déclaré mardi que le gouvernement examinait la possibilité d’une entrée de l’Etat français au capital d’Opella. « Rien n’est interdit, rien n’est exclu », a-t-il dit devant les députés.

Interrogé par Les Echos sur un possible veto du gouvernement à l’opération avec CD&R, Frédéric Oudéa estime qu’il « faut regarder les choses de façon positive ». « Ce projet d’association avec CD&R est un magnifique exemple d’attractivité pour les investisseurs étrangers, et c’est cela qui doit l’emporter ».

« La cession d’Opella est une histoire de croissance (…) Cette cession ce n’est pas une histoire de restructuration », explique-t-il, assurant qu’il y aura un « ancrage français sur la durée » des activités d’Opella.

Le dirigeant déclare que « c’était la décision de Sanofi de conserver 50% du capital », qu’il présent comme « un choix très fort: 50% de détention représente sept milliards d’euros de capital investis ».

« Cet équilibre à 50-50 avec CD&R donne à Sanofi un droit de veto sur les grandes décisions stratégiques et nous paraît le meilleur équilibre en termes de création de valeur et de gouvernance », ajoute-t-il.

(Rédigé par Jean Terzian)

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