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Eramet mise sur l’essor du lithium et sur les grandes mines

PARIS (Reuters) – Eramet a annoncé lundi qu’il comptait poursuivre son projet d’augmentation de ses capacités de production de lithium en Argentine et tenter de doubler la production de sa mine de nickel en Indonésie dans le cadre d’un plan d’investissement qu’il juge capable de résister à l’essoufflement de l’économie mondiale.

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Le groupe minier français a précisé dans un communiqué qu’il prévoyait environ 1,9 milliard d’euros d’investissements sur la période 2024-2026, soit une accélération de ses dépenses en la matière par rapport aux 550 millions prévus cette année.

« Ces investissements se font dans des domaines qui sont en très forte croissance », a déclaré à Reuters Christel Bories, PDG d’Eramet. « Le lithium n’est pas lié à la croissance économique mondiale, il est lié au développement des batteries et à la transition énergétique », a-t-elle ajouté.

Eramet a annoncé avoir approuvé une deuxième phase de développement de son projet de lithium Centenario, en Argentine, afin de produire environ 30.000 tonnes supplémentaires par an d’équivalent carbonate de lithium (LCE), en plus des 24.000 tonnes visées dans une première phase qui entrera en production au deuxième trimestre 2024.

Outre l’étude d’une éventuelle suite à la deuxième phase de Centenario, l’entreprise explore le gisement voisin d’Arizaro, a déclaré Christel Bories avant la première journée investisseurs (« Capital markets day ») d’Eramet.

Eramet développe Centenario avec le géant chinois de l’acier Tsingshan. Un accord de 400 millions de dollars (374 millions d’euros) avec Glencore pour commercialiser le lithium de la première phase du projet couvrira en grande partie les besoins de financement d’Eramet pour la prochaine phase, a déclaré Christel Bories.

LA SLN RESTE EN DIFFICULTÉ

Au Chili, le groupe a annoncé l’acquisition, pour un montant initial de 95 millions de dollars (89 millions d’euros), d’une concession de 120.000 hectares de lithium dans la région d’Atacama.

En Indonésie, Eramet souhaite porter la production de Weda Bay, la plus grande mine de nickel au monde qu’il exploite également avec Tsingshan, à 60 millions de tonnes métriques humides (Mth) en 2026, contre 30 millions prévus cette année.

Le groupe veut transformer une partie du minerai de Weda Bay en nickel et en cobalt de qualité pour batteries dans le cadre d’une coentreprise avec le groupe chimique allemand BASF, une décision devant être prise l’année prochaine.

Eramet prévoit en outre d’augmenter sa production de minerai au Gabon, où il exploite la plus grande mine de manganèse au monde, à 8,5 millions de tonnes en 2026, contre environ 7 millions prévus en 2023, principalement grâce à l’amélioration d’une liaison de transport ferroviaire.

La compétitivité de ses mines phares et la vente d’activités métallurgiques moins rentables ces dernières années permettront à Eramet d’investir dans un contexte d’incertitude économique en Chine, a déclaré Christel Bories.

« Les perspectives pour 2024 ne sont pas très bonnes », a-t-elle déclaré. « Ceci dit, malgré ces très fortes baisses de prix, on arrive à faire le dos rond. »

En Nouvelle-Calédonie, la filiale de nickel SLN d’Eramet reste cependant en difficulté financière, la PDG indiquant que la société a entamé une nouvelle procédure de conciliation judiciaire après avoir épuisé un dernier prêt du gouvernement français.

Eramet refusant d’injecter davantage d’argent dans la SLN et Glencore ne fournissant un financement que jusqu’à fin février pour l’exploitation de Koniambo Nickel SAS (KNS), dont elle est copropriétaire, les autorités doivent convenir de mesures dans les semaines à venir pour sauver une industrie du nickel mise à mal par les coûts de l’énergie et les tensions politiques, a-t-elle dit.

(Reportage Gus Trompiz, version française Benjamin Mallet, édité par Kate Entringer)

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