Du rouge en vue à Wall Street, l’Europe plombée par les banques
par Blandine Henault
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.
PARIS (Reuters) – Wall Street devrait ouvrir en baisse vendredi et les Bourses européennes s’inscrivent aussi dans le rouge à mi-séance avec un regain d’inquiétudes sur les banques et après des données mitigées sur la croissance en Europe.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en repli de 0,37% pour le Dow Jones, de 0,38% pour le S&P 500 et de 0,29% pour le Nasdaq.
À Paris, le CAC 40 abandonne 0,85% à 7.420,62 points vers 10h55 GMT. À Francfort, le Dax recule de 0,43% et à Londres, le FTSE perd 0,28%.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 se replie de 0,4%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 1,01% et le Stoxx 600 de 0,37%.
Le secteur bancaire européen connaît un regain de tensions après les résultats de la banque britannique NatWest qui a fait état d’une baisse de 20 milliards de livres (22,7 milliards d’euros) de ses dépôts au premier trimestre.
Dans le même temps, les premières estimations de PIB parues dans la matinée en zone euro ont fait apparaître un tableau constrasté avec une économie allemande qui stagne, un PIB français plus résilient et une accélération de l’activité en Italie et en Espagne.
Les données sur l’inflation sont aussi tout en contraste avec une hausse sur un an en France et en Espagne tandis qu’une stabilité ou un repli a été observé dans la plupart des Länder allemands.
Les chiffres officiels sur l’inflation allemande sont attendus à 12h00 GMT mais le tableau déjà brossé ne devrait pas faciliter la tâche de la Banque centrale européenne qui tient jeudi prochain sa réunion de politique monétaire.
La veille, la Réserve fédérale aura aussi fait part de sa décision de politique monétaire, qui prendra en compte les données sur l’inflation PCE attendues à 12h30 GMT ainsi que la première estimation du PIB américain au premier trimestre, ressorti jeudi plus faible que prévu.
VALEURS EN EUROPE
L’indice Stoxx des banques recule de 2,15%, son plus fort repli depuis le 24 mars, avec un recul de 4,4% pour Natwest et des replis marqués pour les banques espagnoles et italiennes.
A Paris, BNP Paribas, Société générale et Crédit Agricole perdent entre 1,3% et 1,9%.
Dans les résultats du jour, TF1 (-8,2%) et Rémy Cointreau (-9,6%) souffrent après leur publication, tandis que le suédois Electrolux grimpe de 8,5% après avoir fait état d’une perte opérationnelle moins forte que prévu pour le premier trimestre.
CHANGES
L’euro est sous pression après les données sur les PIB européens, l’estimation préliminaire de 0,1% pour le premier trimestre en zone euro étant moins élevée qu’attendu (+0,2%).
La devise unique perd 0,4% face au dollar, à 1,0982.
De son côté, le yen chute de 1,5% face au billet vert, à son plus bas depuis le 10 mars, alors que le nouveau gouverneur de la Banque du Japon a semblé écarter vendredi toute modification prochaine de la politique ultra-accommodante de la banque centrale.
TAUX
Après leur vive poussée la veille, les rendements obligataires reculent. Le taux des Treasuries à dix ans perd plus de cinq point de base, à 3,473% et son équivalent allemand, référence pour la zone euro, perd plus de sept points de base, à 2,38%.
PÉTROLE
Les cours du brut progressent vendredi mais sont en passe d’accuser un deuxième repli hebdomadaire alors que les données décevantes sur l’économie américaine et les incertitudes sur le resserrement monétaire des banques centrales pèsent sur les perspectives de demande.
Le baril de Brent de la mer du Nord gagne 0,57% à 78,82 dollars et celui du brut léger américain (WT) avance de 0,21% à 74,92 dollars.
(Rédigé par Blandine Hénault, édité par)
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