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Dans le hangar au coeur du différend entre Airbus et Qatar Airways

par Alexander Cornwell et Tim Hepher

DOHA (Reuters) – Deux Airbus A350 sont immobilisés, leurs fenêtres obturées et leurs moteurs protégés, dans un hangar du Golfe, cloués au sol alors qu’un différend oppose Airbus à Qatar Airways.

A première vue, les avions ressemblent aux autres long-courriers qui transitent par l’aéroport de Doha, mais les journalistes de Reuters qui ont pu visiter le hangar dans lequel ils se trouvent ont pu observer ce semble être des preuves de l’érosion d’une couche de protection sur l’extrémité des ailes, l’empennage et le fuselage des gros porteurs.

Les deux avions, d’une valeur totale de près de 300 millions de dollars (285 millions d’euros) selon les analystes, font partie des 23 A350 qui sont au coeur d’une bataille juridique à 1 milliard de dollars qui oppose la compagnie aérienne qatarie au constructeur européen.

Qatar Airways a refusé de prendre livraison de nouveaux A350, arguant que la dégradation des peintures et l’érosion d’une couche de protection représentaient un problème de sécurité.

La compagnie aérienne a expliqué que son autorité de tutelle nationale lui avait ordonné de cesser de faire voler 21 de ses 53 A350 en raison de ces problèmes.

Airbus, de son côté, reconnaît l’existence de problèmes techniques mais réfute tout problème de sécurité.

D’autres compagnies aériennes continuent de faire voler leurs A350, les régulateurs européens de l’aviation civile ayant déclaré que le modèle d’Airbus était sûr.

Les journalistes de Reuters ont pu visiter le hangar après avoir demandé à y accéder, en marge d’une réunion de l’industrie du transport aérien dans la capitale qatarie, Doha.

Les journalistes ont pu observer des fissures dans la peinture sur le fuselage des A350 qui se trouvaient dans le hangar. La peinture avait également disparu de certaines parties du fuselage.

Les dispositifs de protection contre la foudre, qui se trouvent entre le fuselage et la peinture, étaient également visibles en certains endroit, montraient des marques d’érosion, et étaient parfois manquant.

Ni Airbus ni Qatar Airways n’ont fait de commentaire sur les constatations faites par les journalistes de Reuters.

(version française Camille Raynaud)

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