Campari veut ouvrir des bars pour aiguiser les envies d’apéritif
par Francesca Landini
MILAN (Reuters) – Campari prévoit d’ouvrir plusieurs bars en Europe et au-delà, afin d’exploiter le succès de ses spiritueux et l’engouement pour l’apéritif à l’italienne, a déclaré son directeur général.
La semaine dernière, le groupe italien a fait état d’une augmentation de 29% de ses ventes à périmètre constant au cours des trois premiers mois de l’année, grâce à l’explosion de la demande pour ses amers Aperol et Campari lors de la réouverture des bars et des restaurants en Europe.
Mardi, Campari a aussi annoncé la signature d’un accord portant sur le rachat de la marque française d’apéritifs amers Picon et les actifs connexes de Diageo pour environ 119 millions d’euros.
Les boissons du groupe se sont bien vendues pour la consommation à domicile durant la pandémie de COVID-19, mais servir un cocktail bien fait reste l’un des meilleurs moyens de gagner de nouveaux clients, explique Bob Kunze-Concewitz, directeur général de Campari.
« Dans les cinq prochaines années, nous aimerions avoir des (bars) Camparino à Londres, New York, Singapour », a-t-il dit à des journalistes, ajoutant prévoir l’ouverture de 50 à 100 terrasses dans le monde.
Bob Kunze-Concewitz n’a pas précisé le coût de l’investissement.
Le groupe a racheté le bar Camparino sur la place centrale de Milan pour 5,6 millions d’euros en 2018 et a dépensé 6,5 millions d’euros supplémentaires pour éliminer la dette accumulée par le point de vente et le moderniser.
En 2020, Campari a payé 4,2 millions d’euros pour s’assurer un espace à Venise où, l’année suivante, il a ouvert Terrazza (Terrasse) Aperol.
Bien que le verre soit la première cause d’inflation des coûts, le groupe n’envisage pas de se tourner vers d’autres conditionnements.
« Nous ne pensons pas à remplacer le verre. D’abord parce que le verre est le plus durable, ensuite parce qu’il n’a pas d’impact sur la qualité du liquide et sur le goût, et enfin parce que tant de magie serait perdue avec le tetra pak ou le plastique », a déclaré Bob Kunze-Concewitz.
(Reportage Francesca Landini, version française Augustin Turpin, édité par Sophie Louet)
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