Axa: Le résultat net annuel dépasse les attentes avec les activités d’assurance dommages
PARIS (Reuters) – Axa a fait état jeudi d’un résultat net supérieur aux attentes au titre de l’année 2024, grâce à la performance de ses activités d’assurance dommages, et s’est dit confiant pour atteindre les objectifs financiers de son plan 2024-2026.
Axa chutait de 1,23% vers 10h00 GMT à la Bourse de Paris alors que le CAC 40 perdait au même moment 0,27%, Thomas Buberl, directeur général d’Axa, ayant indiqué durant une conférence jeudi s’attendre à une telle réaction après les hausses du cours de Bourse des derniers jours.
Le troisième groupe d’assurance en Europe par la capitalisation boursière a dévoilé jeudi dans un communiqué un résultat net de 7,89 milliards d’euros pour l’année 2024 et un résultat opérationnel record de 8,07 milliards d’euros.
Les analystes attendaient en moyenne un résultat net de 7,75 milliards d’euros et un résultat opérationnel de 8,08 milliards d’euros, selon un consensus compilé par le groupe
Les primes brutes émises ou autres revenus pour la période ont progressé de 8% sur un an à un nouveau record de 110 milliards d’euros, tirées par une hausse de 7% en assurance dommages à 56,5 milliards d’euros, de 8% en assurance vie et santé à 51,9 milliards d’euros et de 9% en gestion d’actifs à 1,7 milliard d’euros.
Cette performance a été portée par les activités dommages d’Axa qui affichent un résultat opérationnel en hausse de 10% sur un an, à 5,51 milliards d’euros, alors que les analystes attendaient en moyenne 5,39 milliards d’euros.
Le ratio combiné, le rapport entre les primes et les sinistres plus les dépenses, atteint un niveau record de 91%, en baisse de 2,1 points à change constant sur un an et inférieur au niveau de 92,1% attendu en moyenne par les analystes.
« Ce niveau s’explique par une amélioration de nos marges principalement en Allemagne et en Angleterre, deux pays où l’activité auto individuelle avait un peu souffert l’année précédente, et de manière générale une amélioration continue de nos marges. Et sur les catastrophes naturelles nous avons été en dessous de notre budget », a expliqué Alban de Mailly Nesle, directeur financier du groupe, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes.
Les clients particuliers d’Axa en assurance dommages au Royaume-Uni et en Irlande ont enregistré une hausse tarifaire de 32,6% en 2024, selon le communiqué.
Le budget annuel de sinistres liés aux catastrophes naturelles a atteint 3,8 points de ratio combiné, en baisse de 1 point et inférieur au budget annuel prévu de 4,5 points, toujours selon le communiqué.
En assurance vie et santé, le résultat opérationnel a augmenté de 4% à 3,32 milliards d’euros, en-dessous des 3,47 milliards d’euros attendus en moyenne par les analystes.
RACHAT D’ACTIONS POUR €3,8 MDS APRES LA CESSION D’AXA IM
Le ratio de solvabilité II est ressorti à 216%, en baisse de 11 points sur un an et en ligne avec les attentes.
Les analystes de JPMorgan ont déclaré que les résultats d’Axa étaient « en ligne avec les attentes et sur la bonne voie pour remplir les objectifs », tandis que Citi a déclaré qu’il n’y avait « rien d’inhabituel dans les commentaires sur les perspectives ».
Le groupe a annoncé proposer un dividende de 2,15 euros par action au titre de l’année 2024, en hausse de 9% sur un an, et le lancement d’un programme de rachat d’actions maximal de 1,2 milliard d’euros, en ligne avec les attentes.
Axa a confirmé les principaux objectifs financiers de son plan 2024-2026 mais aussi indiqué dans le communiqué maintenir son objectif de budget annuel de sinistres liés aux catastrophes naturelles de 4,5 points de ratio combiné en 2025 en tenant compte « du montant préliminaire des sinistres liés aux feux de forêt en Californie qui devrait s’élever à environ 0,1 milliard d’euros, avant impôt et net de réassurance ».
Le groupe d’assurance a également confirmé prévoir le lancement d’un programme de rachat d’actions de 3,8 milliards d’euros après la cession d’AXA IM à BNP Paribas.
« Nous avons signé le contrat de cession en décembre dernier, maintenant il faut remplir les conditions de clôture habituelles, notamment les autorisations réglementaires. On devrait aboutir au closing à la fin du deuxième trimestre », a déclaré Alban de Mailly Nesle.
(Rédigé par Bertrand De Meyer, édité par Augustin Turpin)
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