Atos discute avec Airbus de la cession d’une part d’Evidian
PARIS (Reuters) – Atos a annoncé jeudi être entré dans une nouvelle phase de discussions non exclusives avec Airbus en vue de conclure un accord technologique de long terme et de céder à l’avionneur européen une participation minoritaire de 29,9% dans sa future branche d’activités digitales et de cybersécurité Evidian.
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.
En cas de succès, l’opération ferait d’Airbus le principal partenaire industriel d’Evidian et lui donnerait un droit de regard sur la nouvelle entité, qui regroupe les actifs les plus convoités d’Atos tels que la division cybersécurité BDS et les superordinateurs.
Atos, qui compte parmi ses clients l’administration et l’armée françaises, obtiendrait en retour un investissement indispensable de la part d’un groupe industriel européen, alors qu’il s’efforce de mener à bien son projet de scission après une période trouble marquée par une crise de gouvernance, de lourdes pertes et de fortes variations du cours de l’action.
L’action Atos grimpait à la Bourse de Paris de 8,08% à 12,76 euros à 12h55 GMT.
L' »offre indicative » pour la participation envisagée d’Airbus – qui n’atteint pas le seuil de 30% qui déclencherait automatiquement une offre complète sur l’entité – n’a pas été divulguée. Les discussions ne sont pas exclusives, a précisé Atos.
Atos évalue Evidian à environ 7 milliards d’euros, y compris une dette de 3 milliards d’euros, selon une source proche du dossier. A ce niveau de valorisation, une participation de 29,9% dans Evidian coûterait 1,2 milliard d’euros.
Atos s’est refusé à tout commentaire.
« AMBITION INDUSTRIELLE »
Le groupe, dont la capitalisation boursière est tombée à 1,3 milliard d’euros, a rejeté en septembre une offre de rachat d’Evidian pour une valeur d’entreprise de 4,2 milliards d’euros émanant du groupe Onepoint.
Un temps pressenti comme un éventuel repreneur, Thales a démenti le mois janvier être intéressé par une prise de participation dans Evidian.
Avec un partenariat avec Airbus, Atos espère « accélérer l’ambition industrielle et la croissance future d’Evidian tout en assurant une souveraineté technologique en France et en Europe, dans les domaines critiques du cloud, de l’advanced computing, de la cybersécurité et de la digitalisation », a déclaré son président du conseil d’administration, Bertrand Meunier, cité dans un communiqué.
Atos, formé en partie par une série d’acquisitions réalisées sous la direction de son ancien PDG, Thierry Breton, ancien ministre français des Finances et aujourd’hui commissaire européen pour le Marché intérieur, a des liens étroits avec le monde de la sécurité en France. L’État a le dernier mot sur les partenariats.
Le groupe sécurise les communications pour l’armée et les services secrets français et fabrique des serveurs pour superordinateurs capables de traiter des masses de données pour la recherche ou pour développer le secteur naissant de l’intelligence artificielle.
L’ancien Premier ministre français Edouard Philippe siège au conseil d’administration d’Atos.
Un porte-parole du ministère des Finances a refusé de commenter la nouvelle.
(Avec la contribution de Mathieu Rosemain, Rédigé par Tangi Salaün et Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)
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