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Miviludes/ Dérives sectaires: Attention aux dénonciations calomnieuses

Entre 2021 et 2024, près de la moitié des signalements reçus à la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) pour risque de dérives sectaires, au sujet de mouvances religieuses, concernaient le protestantisme évangélique, selon une information de France Inter. “Or ils ne représentent évidemment pas cette proportion parmi les fidèles d’un culte particulier en France », analyse Donatien Le Vaillant, responsable de la Miviludes. La disproportion entre le nombre de signalements adressé à la Miviludes et le nombre de chrétiens évangéliques en France pourrait s’expliquer par le fait que les mouvements évangéliques bien que tous d’accord sur l’essentiel en matière de doctrine, ne sont pas dotés d’ordres normatifs tels que des « disciplines » ou des « règles internes ». Elles sont limitées à une simple confession de foi ou parfois à un règlement intérieur avec certaines références bibliques pour les nominations d’anciens ou de diacres. Un tel fonctionnement pourrait favoriser les divisions, les calomnies et les médisances.

Une secte se caractérise par une emprise mentale qui porte atteinte à l’équilibre moral, sanitaire, financier et familial d’une personne. La secte cherche à isoler, désociabiliser, endoctriner, déresponsabiliser une personne pour la pousser à une perte d’autonomie ou encore une perte financière. Les victimes de ces agissements (membres, anciens membres ou famille de ces derniers) peuvent engager différentes actions.

Informer la Miviludes d’une dérive sectaire

Tout membre d’une église peut informer la Miviludes de l’existence ou d’un risque de dérive sectaire afin qu’une aide lui soit apportée ou pour être orienté dans ses démarches. Après analyse des éléments que vous transmettez, vous êtes susceptible d’être contacté(e) par un conseiller de la Miviludes pour une évaluation de la situation et une aide à l’accomplissement de vos démarches.

Gare aux dénonciations calomnieuses !

A ceux des chrétiens qui s’amuseraient à accuser à tort leur pasteur ou leur église, le Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) leur rappelle ce qui suit:

« La dénonciation d’un fait que l’on sait totalement ou partiellement inexact est punie de 5 ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende » (art. 226-10 du Code pénal).

Pour les chrétiens, il convient de sa rappeler que la Bible condamne la calomnie. (Lévitique 19.16 ; Psaumes 101.5 ; Proverbes 10.18 ; 11.13 ; 30.10 ; 2 Timothée 3.3; Psaumes 15).

Calomnier quelqu’un c’est le diffamer, l’accuser volontairement et mensongèrement de quelque chose de grave, dans le but intentionnel de ternir sa réputation. La Bible condamne la calomnie

La calomnie doit disparaître chez les croyants où elle cause des souffrances (2 Corinthiens 12.20 ; Ephésiens 4.31 ; Colossiens 3.8 ; 1&nbs;Pierre 2.1).

La Bible condamne aussi la médisance, qui se distingue de la calomnie en ce que le mal dit de quelqu’un avec une intention mauvaise est vrai, alors que dans la calomnie on sait qu’il s’agit de fausses accusations.

Plusieurs termes bibliques signalent la médisance: kakologeô (dire du mal) : elle est citée parmi les preuves de la « mentalité réprouvée » de ceux qui vivent loin de Dieu (Romains 1.30) juxtaposée à katalaleô (parler contre) dans le même passage (« rapporteurs, médisants »).

Ce dernier terme est aussi utilisé par les adversaires d’Etienne l’accusant de « proférer des paroles contre le lieu saint » (Actes 6.13) par Paul, craignant de trouver à Corinthe « des rivalités, des médisances, des calomnies » (ou racontars : psithurismos : commérages – Romains 1.29), 2 Corinthiens 12.20) par Jacques, qui interdit aux chrétiens de « parler mal » les uns des autres (Jacques 4.11) et par Pierre qui cite la médisance avec la dissimulation et l’envie parmi les vices auxquels le chrétien doit renoncer (1 Pierre 2.1).

Dans certains contextes, katalaleô peut aussi signifier : calomnier (1 Pierre 2.12 ; 3.16). Ce sens prédomine dans dysphêmeô (diffamer) : « calomniés, nous consolons » (1 Corinthiens 4.13), « la bonne et la mauvaise réputation » (2 Corinthiens 6.8) et dans diaballô (de la même famille que diabolos : le calomniateur, accusateur, diviseur).

Cette mauvaise habitude disqualifie les femmes des diacres (ou : les diaconesses : 1 Timothée 3.11) et les chrétiennes agées (Tite 2.3), elle caractérise les hommes des « derniers jours » (2 Timothée 3.3). Dans ces passages, S. et C. traduisent par médisants.

Un conseil aux Evangéliques

Pour les communautés évangéliques, il pourrait être important d’élaborer un « règlement interne » commun afin de lever toute ambiguïté, voire contestations sur certaines pratiques ou décisions d’ordre purement spirituel en s’inspirant, par exemple, des « disciplines protestantes ».

A ce jour, la majorité d’entre elles disposent d’une simple « confession de foi » beaucoup trop limitée. La rédaction de ces normes religieuses pourrait devenir l’un des chantiers d’un organisme représentatif des évangéliques en France tel le Conseil National des Evangéliques de France (CNEF) Cela permettrait ainsi au mouvement évangélique d’être plus lisible à l’extérieur.

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