N’oubliez pas le pasteur Andrew Brunson
Les chrétiens de toutes les dénominations continuent de prier pour la libération du pasteur américain Andrew Brunson qui vit avec son épouse Norine depuis vingt-cinq ans en Turquie. Il est détenu dans le centre de rétention d’Harmandalı depuis 2016. Cette incarcération doit en fait servir de « monnaie d’échange » pour obtenir l’extradition d’un prédicateur turc musulman des États-Unis.
« Je réfute tous les chefs d’accusation. » Le 16 avril 2018, le pasteur Andrew Brunson a présenté son plaidoyer en turc durant plus de six heures. « Je suis un disciple de Jésus-Christ. Je suis en Turquie pour parler aux gens de Jésus et pour soutenir ceux qui croient en lui. »
Le pasteur Andrew Brunson, âgé de 50 ans, est originaire de Caroline du Nord, sur la côte atlantique des États-Unis. Il vit en Turquie depuis 1993. De même que son épouse, il s’est senti appelé par Dieu pour annoncer l’amour divin en Turquie. En 2010, ce couple américain met sur pied la Diriliş kilisesi (Église de la résurrection) dans la ville turque d’Izmir. Dans cette Turquie musulmane à 99 %, la communauté ne compte que vingt-cinq membres turcs et environ autant d’étrangers.

Depuis 23 ans, Andrew Brunson vit en Turquie et travaille comme pasteur. Maintenant, il est en prison.
Le pasteur, un terroriste ?
Le 7 octobre 2016, le pasteur Brunson est arrêté et jeté en prison. Il est accusé de terrorisme : il aurait soutenu le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ainsi que le mouvement du prédicateur islamiste Fethullah Gülen. Dans le cas d’une condamnation, il encourt jusqu’à trente-cinq ans de prison.

Le soutien du monde entier est un grand encouragement pour la famille Brunson : au Brésil, des milliers de chrétiens ont prié pour Andrew et ont protesté auprès de l’ambassade turque.
Or les chefs d’accusation sont complètement absurdes. « Je suis un pasteur chrétien et bien entendu, je n’appartiens à aucun groupement musulman », affirme le pasteur devant le tribunal. Quoiqu’innocent, il est maintenant incarcéré depuis plus d’un an et demi. Il a perdu 23 kg à cause des mauvaises conditions de détention et son état psychique s’est détérioré. Il doit parfois partager une cellule prévue pour huit personnes avec vingt autres prisonniers ; à d’autres moments, il est placé à l’isolement. De plus, on lui a refusé pendant dix mois des médicaments nécessaires.
Erdoğan exige Gülen en échange de Brunson
Dans un entretien, le président turc Recep Tayyip Erdoğan lui-même a évoqué ce cas : le pasteur Andrew Brunson sera libéré quand les États-Unis extraderont Fethullah Güllen en Turquie. Il faut savoir qu’Erdoğan considère le prédicateur islamiste Gülen comme coupable de la tentative de coup d’État de juillet 2016.

Soucieuse, Norine Brunson dirige ses regards vers la prison Harmandali à Izmir où son mari est incarcéré depuis le 20 octobre 2016.
L’incarcération du pasteur Brunson met en exergue la vulnérabilité des chrétiens en Turquie. Ils sont sans défense et impuissants face à une telle instrumentalisation. Le cas du pasteur Brunson a un effet traumatisant pour les chrétiens du pays. De toute façon, la pression exercée sur eux est énorme : sous le gouvernement d’Erdoğan, la relation soi-disant indissoluble entre la « turquicité » et le fait d’être musulman est devenue de plus en plus importante. Ainsi les chrétiens sont souvent présentés comme une menace venue de l’étranger, quand bien même la Turquie actuelle est habitée par des chrétiens depuis déjà deux mille ans.
Appel à l’ambassade
Le pasteur Andrew Brunson est emprisonné parce qu’il est Américain et chrétien. Nous exigeons sa libération immédiate et inconditionnelle ! En outre, la liberté de religion doit être garantie en Turquie. Veuillez donc signer la carte ci-jointe adressée à l’ambassade turque à Berne. Au nom du pasteur Brunson et de son épouse Norine, nous vous remercions de votre solidarité.
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