Le retour au paganisme est imminent
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.La frénésie du monde dernière l’écologie plonge inconsciemment les chrétiens dans un sommeil profond qui va progressivement les pousser à vouer un culte à la terre.
L’occasion de la célébration en grande pomme du «JOUR DU DÉPASSEMENT » le 28 Juillet 2022 donne l’opportunité de s’interroger sur les contours de cette affaire au relent religieux. Pour les scientifiques et autres adeptes de cette théorie ; l’humanité vit à crédit. Actuellement il faudrait l’équivalent de 1.75 Terres pour régénérer ce que l’humanité consomme. Le « jour du dépassement » permet d’illustrer cette « dette écologique » de l’humanité à l’égard des ressources naturelles. Un point de vue qui tire son fondement cinquante ans plutôt. Le 26 décembre 1966 lorsque Lynn White Jr., un historien médiéviste reconnu dans son domaine, donnait une conférence marquante lors de l’assemblée annuelle de l’American Association for the Advancement of Science. Son titre : « Les racines historiques de notre crise écologique », avançait que l’anthropocentrisme « hérité du
christianisme latin de l’Occident médiéval » était responsable de la crise environnementale. Sa
conférence fut rapidement publiée, en mars 1967, dans la prestigieuse revue Science. Depuis,
cette thèse est abondamment citée, tant par les écologistes, les scientifiques, les activistes que
par les théologiens.
L’attitude attentiste de l’église
Le 9 décembre 2015, au beau milieu de la COP 21, une table ronde était organisée
à l’université de Genève sur « Écologie et spiritualité. La révolution du pape François ». A
l’initiative du parti des Verts et de la Faculté de théologie protestante de Genève, cinq
participants, dont l’évêque catholique du diocèse, une politicienne, deux professeurs
universitaires et un activiste d’une ONG engagée sur les enjeux Nord-Sud discutaient de
l’encyclique Laudato Si’ ! Sur la sauvegarde de la maison commune de François devant un
parterre d’environ deux cents personnes. Cette assistance met en lumière l’immense succès
populaire qu’a remporté l’encyclique. Autre point à relever : ce n’est pas l’évêque qui a pu
expliquer et analyser les enjeux de l’encyclique, mais l’activiste de l’ONG ! Ceci éclaire le fait
que ce n’est pas tant le magistère qui s’est enthousiasmé de l’encyclique, mais bien un large
public, peu importe son lien avec l’Église. D’où la révolte du Professeur Samuele Furfari dans son livre Chrétien écolo ?le retour du paganisme. Une Passionnante et vitale réflexion où se mêlent religion, science et géopolitique permet de mieux comprendre les termes du débat en cours. Citons quelque extrait :
C’est le grand retour vers la nature ; Nous sommes invités, poussés, obligés ? A vivre <<écolo>> et <<bio>>. Les villes, sans doute moins les campagnes, se remplissent de vélos et trottinettes électriques, de magasins de produits bios, de parapharmacies>> pour se soigner par les plantes, et sans doute plus préoccupant – également par la médecine parallèle.
Bref, la mode écolo est partout, mais essentiellement dans L’Union européenne ; Cinquante ans après Mai 68, le Slogan <<Il est interdit d’interdire>> reste le mot d’ordre de nos sociétés… sauf sur le point ; il faut obliger de protéger la nature.
L’homo ecologicus ne doit pas tant se préoccuper de son voisin, de l’indigent, de l’émigré ; la nature est devenue son absolu, le Dieu du XXIe siècle européen, le nouvel être suprême auquel nous devrions rendre hommage et obéir.
L’obsession de la préservation des ressources naturelles et en particulier celles énergétiques, conduit le chrétien à oublier que cet objectif d’éternité n’est pas celle de cette terre, mais l’éternité de la vie en Dieu.
Le piège à éviter en tant que chrétien
Tout est devenu « vert ». En Europe, on ne parle plus que de cela. Les chrétiens comme les autres succombent à cette agitation. Le souci pour la nature, qui doit bien entendu être protégée, est-il uniquement une question de protection de l’environnement ou cache-t-il autre chose ? Samuele Furfali répond : « Le retour à la nature <<l’obsession de sauver la planète>> a remplacé le désir de sauver son âme ; le chrétien biblique ne devrait pas oublier que Jésus-Christ n’est pas venu pour se préoccuper de la nature, mais du salut des âmes» Sans le savoir beaucoup voue implicitement un culte à la nature. Une adoration qui s’aligne avec la théorie du dépeuplement de la planète. A la question de savoir quel doit être attitude du chrétien face à tout ceci le pasteur Raymond KOFFI répond « Confesser les saintes Écritures, et de ne pas se laisser noyer dans les mensonges et les déclarations qui ont pour but de créer la Psychose, la panique et le manque de confiance à celui qui assure et assume pour sa création entière, car la Bible dit, et je cite ;( Car ainsi parle l’Éternel, Le créateur des cieux, le seul Dieu, Qui a formé la terre, qui l’a faite et qui l’a affermie, Qui l’a créée pour qu’elle ne fût pas déserte, Qui l’a formée pour qu’elle fût habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre. » le présentateur du Club 700 d’ajouter que lorsque la Parole de Dieu n’est plus reçue au fond des cœurs, des illusions la remplacent, et dès que le contact est perdu avec l’Esprit, les réalités se voilent, alors ce que l’on pense et ce que l’on croit n’est qu’erreur.
Thierry EDJEGUE