Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Vous aimez nous lire?

Soutenez-nous !

Inscription à la newsletter

Macron assure que le contribuable français ne paiera pas le plan de relance européen

PARIS – Le plan de relance économique de l’Union européenne de 750 milliards d’euros sera financé par des recettes fiscales propres à l’UE, notamment des taxes imposées sur de « grands acteurs internationaux » comme les géants du numérique, et ne reposera pas sur les épaules du contribuable français, a déclaré mardi Emmanuel Macron.

Pour le président français, qui s’exprimait sur TF1-LCI, l’accord arraché aux premières heures de la matinée après quatre jours d’âpres négociations à Vingt-Sept à Bruxelles représente le « moment le plus important » pour l’Europe depuis la création de l’euro au tournant des années 1990-2000.

« Ce n’est pas le contribuable français qui le paiera », a assuré le chef de l’Etat. « Nous nous sommes engagés justement dans ce même accord à créer de nouvelles ressources propres. C’est-à-dire de pouvoir au niveau européen lever un impôt sur les grandes entreprises et les acteurs internationaux qui ne jouent pas le jeu de nos politiques. »

Outre une taxe sur le plastique et une taxe carbone aux frontières, Emmanuel Macron a évoqué la création au niveau européen d' »une taxe numérique pour les grands acteurs internationaux du numérique qui aujourd’hui ne paient pas d’impôts (…) dans les mois et les années qui viennent ».

« La force de ce projet, sa nouveauté, c’est précisément que ce n’est pas le contribuable français qui paiera cette dette, ce sont des acteurs (…) qui aujourd’hui ne sont pas assez sollicités et qui vont payer progressivement cette dette par la fiscalité européenne que nous allons bâtir », a-t-il dit.

Soulignant que l’accord obtenu à Bruxelles était « le fruit d’un travail de trois ans entre la France et l’Allemagne », correspondant à ses engagements de la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron a jugé qu’il s’agissait du « moment le plus important de la vie de notre Europe depuis la création de l’euro ».

(Bertrand Boucey)

tagreuters.com2020binary_LYNXNPEG6K1J1-FILEDIMAGE

Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.

Vos dons sont déductibles d'impôts

Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.
JE FAIS UN DON MAINTENANT

Les commentaires sont fermés.

LES ARTICLES LES PLUS LUS