L’état du Premier ministre Boris Johnson continue de s’améliorer
BESOIN DE 5000 PARTENAIRES POUR LA CHAÎNE CHRETIENS TVLONDRES (Reuters) – L’état de santé du Premier ministre britannique Boris Johnson, en convalescence après avoir contracté le coronavirus et avoir été placé en unité de soins intensifs à Londres, continue de s’améliorer, ont annoncé ses services samedi.
« Le Premier ministre continue de faire de très grands progrès », a déclaré une porte-parole du 10 Downing Street, résidence officielle et le lieu de travail de Boris Johnson.
Agé de 55 ans, le chef du gouvernement britannique a été testé positif le 26 mars au coronavirus avant d’être admis dimanche dernier dans la soirée à l’hôpital St-Thomas, dans le centre de Londres, où son état s’est rapidement dégradé.
Placé en unité de soins intensifs lundi soir, il en est ressorti jeudi. Il a chargé le temps de son hospitalisation son ministre des Affaires étrangères Dominic Raab d’assurer l’intérim à la tête du gouvernement.
Selon le dernier bilan annoncé ce samedi, l’épidémie de coronavirus a fait 9.875 morts dans les hôpitaux du Royaume-Uni, dont 917 décès enregistrés en seulement vingt-quatre heures.
Au total, selon le ministère de la Santé, 78.991 personnes ont été testées positives à ce virus, apparu en Chine en décembre avant de se propager dans le reste du monde, contraignant de nombreux pays à adopter des mesures strictes de confinement.
Le Royaume-Uni a pour sa part instauré un confinement de trois semaines pour tenter de contenir l’épidémie, exhortant la population à observer les règles de distanciation sociale – des appels qui se sont multipliés à l’occasion du week-end de Pâques particulièrement ensoleillé.
« Les gens doivent rester chez eux à moins qu’ils n’aient une vraiment bonne raison de ne pas le faire », a insisté le ministre de la Santé Matt Hancock à l’heure où la pression s’accentue sur l’exécutif pour qu’il précise ses intentions concernant une levée ou à l’inverse un maintien du confinement qui a profondément affecté les entreprises et l’économie du pays.
Le gouvernement a prévenu ces derniers jours qu’il fallait que le pic de l’épidémie soit passé avant de prendre une quelconque décision. « Nous considérons que nous n’y sommes pas encore », a indiqué Mark Hancock sur la BBC. « Nous n’avons pas vu un ralentissement suffisant pour être en mesure de dire que nous avons atteint le pic ».
(Michael Holden, version française Marine Pennetier)