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Le gouvernement face aux multiples contraintes du déconfinement

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PARIS (Reuters) – A deux semaines de l’échéance du 11 mai fixée par Emmanuel Macron, le gouvernement français présentera mardi son plan de sortie du confinement général de la population mis en place le 17 mars face au coronavirus, un exercice délicat face aux critiques croissantes suscitées par sa gestion de l’épidémie.

Entre la nécessité d’éviter un rebond mortifère du COVID-19 qui déjà fait 22.614 morts en France depuis son apparition le 1er mars et celle de ranimer une économie à bout de souffle, le Premier ministre Edouard Philippe détaillera à 15h00 devant l’Assemblée nationale « la stratégie nationale du plan de déconfinement » qui donnera lieu à un débat suivi d’un vote.

Dans un avis en date du 20 avril et publié samedi sur le site du ministère de la Santé, le Conseil scientifique met en garde contre un « relâchement trop soudain des mesures de contrôle » qui pourrait conduire à un nouvel engorgement des capacités hospitalières, tout en reconnaissant qu’une « adhésion de la société aux mesures strictes de confinement (est) difficilement acceptable dans la durée ».

Selon le ministère, 7.525 patients, toutes causes confondues, sont actuellement en réanimation en France, dont 4.755 atteints du COVID-19, ce qui est supérieur de 50% aux capacités initiales de réanimation en France, d’environ 5.000 lits avant le début de l’épidémie, doublées depuis cette date.

Soulignant que le taux d’immunisation des Français est pour l’instant estimé entre 5% et 20% selon les régions, alors « qu’il faudrait qu’au moins 70% de la population soit immunisée pour éviter une reprise épidémique », le Conseil scientifique liste notamment comme « prérequis » une « gouvernance nationale unifiée et cohérente, y compris en cas de déclinaisons régionales », un dépistage massif, une surveillance épidémiologique renforcée.

Les capacités sanitaires devront être reconstituées, ajoute-t-il, avec « des services de réanimation et d’hospitalisation soulagés, des équipes soignantes reposées », « une médecine de ville repositionnée en première ligne » et des « établissements intermédiaires pour la prise en charge des patients issus des Ehpad » (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

« Il semble difficile d’envisager, en l’état actuel de nos connaissances, que ces prérequis puissent être remplis avant, au mieux, courant mai 2020 », souligne le groupe d’experts présidé par Jean-François Delfraissy.

« IL NE DEVRA Y AVOIR AUCUNE AMBIGUÏTÉ »

Le lancement à la date du 11 mai de l’application de traçage numérique « StopCovid », qui permettrait d’identifier, tester et éventuellement isoler les personnes ayant été en contact avec des personnes infectées n’est toujours pas une certitude.

« L’objectif c’est d’être prêts le 11 mai, mais c’est un défi », reconnaît le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, dans les colonnes du Journal du Dimanche. « Il y a encore plusieurs problèmes techniques à résoudre. Nous ne ferons aucun compromis sur la sécurité. »

Concernant la réouverture des établissements scolaires dans deux semaines, qui fait l’objet d’un avis spécifique, le Conseil scientifique préconise une rentrée progressive sur la base du volontariat et recommande le port du masque obligatoire pour les collégiens et lycéens.

Des préconisations que le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a dit faire siennes : « Ce protocole national sera la référence de tous les acteurs pour la préparation de rentrée », a-t-il écrit sur Twitter samedi soir.

Les modalités du redémarrage de l’économie restent également à définir, même si le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a « souhaité » cette semaine la réouverture de tous les commerces hors restauration et hôtellerie.

Face à ces multiples contraintes, la pression est lourde sur les épaules d’Edouard Philippe.

« Lors de la présentation du plan par le gouvernement, il ne devra y avoir aucune ambiguïté sur le phasage, la procédure, les besoins, les moyens et le rôle des territoires », avertit le président du Sénat et troisième personnage de l’Etat Gérard Larcher dans une interview au JDD.

« Les prises de paroles incessantes et contradictoires troublent les Français », ajoute le patron Les Républicains de la chambre haute, ajoutant que « l’unité nationale », nécessaire selon lui « dans cette période de crise sanitaire aiguë (…), ce n’est pas le renoncement à l’expression des différences ».

Selon un sondage réalisé par l’Ifop pour le compte du journal dominical, 39% des Français interrogés les 21 et 22 avril jugeaient que le gouvernement « fait face efficacement au coronavirus », contre 46% une semaine plus tôt, et 38% il y a deux semaines.

(Jean-Stéphane Brosse)

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