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Face au coronavirus, les initiatives solidaires se multiplient en France

PARIS, 21 avril (Xinhua) — Face à la pandémie du nouveau coronavirus qui a déjà causé la mort de plus de 20.000 personnes dans le pays, le devoir de solidarité s’est très vite imposé pour de nombreux Français qui rivalisent d’ingéniosité afin d’apporter leur contribution à la lutte contre le virus.

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De multiples initiatives personnelles comme collectives, très souvent conduites par des femmes, ont germé au sein d’un tissu associatif traditionnellement bien implanté. Gardes d’enfants de soignants, soutien médical bénévole, confection et distribution de masques ou de repas… Autant d’actions qui se sont multipliées sur le territoire. Témoignages recueillis par Xinhua.

« Quand le monde fait face à une crise comme celle du coronavirus, tout est remis en question et des gestes simples paraissent alors évidents », estime Camille André, étudiante en master de journalisme à Paris, actuellement en stage de professionnalisation qu’elle réalise en télétravail en raison du confinement instauré dans le pays le 17 mars.

« Mon envie de soulager les équipes médicales qui, dans ce chaos, sont contraintes de mettre de côté leur vie privée, a pris le dessus. Je me suis donc inscrite sur un site d’aide (Yoopies) afin de proposer mon aide, pendant mon temps libre, pour garder quelques enfants dont l’un ou les deux parents travaillent dans le corps médical », poursuit la jeune femme, fille d’une pédiatre.

« Je garde des enfants parfois toute une nuit et cela peut être fatiguant, car c’est une grande responsabilité. Mais je suis fière de pouvoir accorder un peu de soutien et de réconfort à ceux dont la vie, comme celle du reste du monde, s’est retrouvée bouleversée, du jour au lendemain », confie Camille.

Charlotte Schuch, étudiante en kinésithérapie, a elle aussi proposé son aide spontanément aux soignants dans le Grand Est, région en première ligne face à la pandémie de COVID-19. « Depuis le 6 avril, je travaille en secteur COVID+. Comme pour d’autres camarades de classe, cela m’a paru complètement normal d’aider le personnel soignant à mon niveau. Et c’est une nouvelle expérience très précieuse pour moi », explique-t-elle.

« Je suis des études de kinésithérapie en Allemagne voisine. Quand le directeur de mon école nous a informés le 1er avril que le Centre hospitalier d’Haguenau dans le nord de l’Alsace avait besoin de kinésithérapeutes volontaires pour créer des équipes de retournement en réanimation, je me suis portée volontaire. Trois jours plus tard, la directrice de soin du Centre hospitalier départemental de Bischwiller près de Haguenau m’a appelée. Et j’y suis allée sans hésiter ! », précise-t-elle.

Dans la région parisienne, elle aussi très affectée par la pandémie, Elisa Palmer, co-fondatrice de l’association Pantinfamily dans le département de la Seine-Saint-Denis, orchestre des distributions de masques et des collectes de tissus pour fournir des couturières bénévoles.

« Au sein de notre communauté solidaire à Pantin, nous avons à coeur de tisser des liens de solidarité à travers des actions concrètes, c’est la philosophie qui prévaut dans nos rangs. Nous sommes très actifs sur les réseaux sociaux. Autour du bureau de l’association composé de cinq mamans se regroupent une trentaine de bénévoles. Avec le confinement, tout le monde a voulu mettre la main à la pâte! », raconte-t-elle.

« Nous avons d’abord privilégié des actions en direction des soignants en récupérant notamment près de 1.000 masques chirurgicaux auprès d’un industriel. Nous avons recensé tous les besoins des soignants (masques, pyjamas, blouses, dons alimentaires, etc.). Une cagnotte a déjà permis de récolter 8.200 euros », témoigne Elisa.

« Nous avons aussi voulu aider les professionnels non soignants (buralistes, agents d’entretien, tous ceux qui ne peuvent pas exercer leur métier en télétravail…). Dans ce but, nous avons lancé des ateliers de couture pour produire des masques aux normes et les distribuer. Les bénévoles, très majoritairement des femmes, sont surmotivés! C’est formidable de voir une telle solidarité et cette intelligence collective en marche! », se réjouit-elle.

A Strasbourg, Constant Walz, patron de Traiteur chez soi qui emploie 35 personnes, a été contraint par la pandémie à mettre son personnel au chômage partiel. Il n’a pas baissé les bras pour autant. Avec cinq volontaires, il concocte et distribue des repas à prix coûtant au SAMU du Bas-Rhin, aux pompiers volontaires du Haut-Rhin et aux soignants de l’hôpital de Hautepierre où les cantines ont été fermées dans le cadre du confinement.

« Je donne aussi un coup de main à l’association Femmes du foot du Racing Club de Strasbourg – dont je suis le traiteur officiel – en lui livrant des repas gratuits confectionnés à partir des surplus des supermarchés de la région qui sont ensuite distribués aux plus démunis », précise l’entrepreneur alsacien.

D’autres associations de football amateur de la région se sont lancées dans la confection de surblouses pour les soignants. Henri Ancel, dont la fille est porteuse du COVID-19, n’a pas hésité à se mettre à la couture, une activité pourtant bien éloignée de son métier de conseiller financier.

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