Cinq pays de l’UE appellent à mettre en place une application commune de traçage du COVID-19
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.LISBONNE, 26 mai (Xinhua) — Cinq pays membres de l’Union européenne (UE), tous accordant une grande importance à l’activité touristique, ont appelé mardi à développer une application numérique conjointe pour traquer la pandémie, a rapporté l’agence de presse portugaise Lusa.
Dans un communiqué conjoint, les hauts responsables aux affaires numériques du Portugal, d’Allemagne, d’Espagne, de France et d’Italie ont souligné que les deux plus grands succès de l’UE à ce jour, à savoir la libre circulation des marchandises et la libre circulation des personnes, étaient remises en question aujourd’hui, car l’UE est confrontée à « son plus grand défi depuis sa création en raison de la crise » engendrée par le COVID-19.
« La pandémie et ses conséquences économiques ne s’arrêtent pas aux frontières entre les États », ont-ils mis en garde, cités par Lusa. « Aucun État membre ne peut combattre cette crise seul, et cela est particulièrement vrai dans une économique numérique ».
Le retour à la normalité de l’UE, sa relance économique et le déplacement sans entrave des habitants à sa frontière « nécessitent un effort conjoint des Européens », ont-ils déclaré, faisant valoir que « les applications numériques nous permettent de rester constamment interconnectés en Europe malgré la distance physique » et que les applications numériques pouvaient jouer un rôle important pour « nous sortir de cette crise ».
Le défi actuel « consiste à développer des solutions techniques efficaces au-delà des frontières des États membres, en prenant en compte les spécificités nationales », indique-t-il.
« Ces solutions techniques doivent être développées en accord avec la législation nationale et européenne en matière de protection de la vie privée et des données tout en respectant les principes et valeurs européens », ajoute-t-il.
Convenant que les États membres avaient le pouvoir de choisir les architectures technologiques les plus appropriées à leur contexte spécifique et à leur système de santé national, ils ont indiqué qu’ils étaient « déterminés à mener des efforts conjoints pour réaliser le niveau requis d’interopérabilité transfrontalière des applications de suivi et continuer de travailler main dans la main au niveau européen ».