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Exportations de médicaments: la France ignore l’appel de l’Union européenne

La France a allongé sa liste de médicaments dont elle restreint les exportations en raison de la crise du nouveau coronavirus malgré les appels répétés de l’Union européenne à lever ces mesures susceptibles de provoquer des pénuries dans d’autres pays, montrent des documents consultés par Reuters.

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La France a pris cette initiative deux jours seulement avant le sommet européen organisé ce jeudi en visioconférence pour tenter de renforcer la solidarité financière des 27 Etats membres de l’UE et préserver son marché unique, fondé sur la liberté de circulation des biens, face à la crise économique provoquée par l’épidémie de COVID-19.

La Commission européenne a adressé le 7 avril une lettre au gouvernement français pour l’exhorter à lever les restrictions d’exportations frappant plusieurs dizaines de médicaments essentiels dans le traitement des malades contaminés par le coronavirus, ont dit des responsables européens à Reuters.

Au lieu de répondre à cette demande, Paris a fortement élargi la liste des médicaments concernés par ces restrictions, montre une lettre vue par Reuters adressée le 21 avril par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) aux distributeurs.

Ces restrictions temporaires s’appliquent aux distributeurs mais pas aux fabricants tels que Sanofi.

Matignon, le ministère de la Santé et l’ANSM n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de Reuters.

Parmi les médicaments frappés par cette interdiction d’exporter figurent des antibiotiques, des antalgiques, des sédatifs et des relaxants musculaires, ainsi que plusieurs autres traitements en cours de tests pour leur possible utilisation contre le COVID-19, comme le remdesivir, l’hydroxychloroquine, le lopinavir et le ritonavir, montre la liste de l’ANSM.

Les restrictions s’appliquent aussi à l’insuline, un traitement essentiel à des millions de personnes souffrant de diabète en Europe.

La France n’est pas confrontée à une pénurie sur plusieurs de ces médicaments, contrairement à d’autres pays européens.

C’est notamment le cas pour l’atracurium et le rocuronium, deux relaxants musculaires utilisés pour brancher les patients gravement atteints par le nouveau coronavirus à des respirateurs artificiels.

Une porte-parole de la Commission européenne a déclaré jeudi à Reuters que la France faisait partie des quelques pays ayant ignoré les appels à une levée de certaines restrictions aux exportations de médicaments.

Elle a ajouté que des discussions étaient en cours pour tenter de persuader la France de lever ces mesures « disproportionnées ». Si aucun compromis n’est trouvé avec Paris, la Commission pourrait engager une action juridique contre la France, a-t-elle dit.

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