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Sommet de Pau : réactions mitigées au Niger

Les réactions étaient mitigées au Niger après le sommet des dirigeants du G5 Sahel lundi à Pau (sud-ouest de la France), convoqué par le président français Emmanuel Macron pour discuter de la présence des troupes françaises au Sahel, une région en proie aux exactions meurtrières des mouvements djihadistes.
Alors qu’un sentiment anti-français grandit dans plusieurs pays sahéliens, M. Macron avait demandé aux présidents burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, malien Ibrahim Boubacar Keïta, nigérien Mahamadou Issoufou, tchadien Idriss Déby et mauritanien Mohamed Ould Ghazouani « des clarifications » sur la présence militaire française dans cette zone.
A l’issue de leurs discussions, les six chefs d’Etat ont, dans leur déclaration conjointe, décidé de la poursuite de l’engagement militaire de la France au Sahel et de la mise en place d’un nouveau cadre politique, stratégique et opérationnel baptisé Coalition pour le Sahel rassemblant les pays du G5 Sahel, la France et d’autres pays partenaires, doté d’un commandement conjoint Barkhane-Force conjointe du G5 Sahel.
De même, les dirigeants du G5 Sahel ont fait part de « leur reconnaissance à l’égard de l’appui crucial apporté par les Etats-Unis » et souhaité que cet appui se poursuive, au moment où Washington songe à une réduction prochaine de ses effectifs dans la région.
Pour les autorités nigériennes, par la voix de leur chef de la diplomatie Kalla Ankourao, « le sommet de Pau a atteint ses objectifs, c’est un nouveau départ qui vient d’être amorcé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel ».
« Aujourd’hui, c’est un nouveau concept d’opération que nous avons pu définir », a-t-il dit, avec la volonté des dirigeants d’accroître la pression sur le terrorisme, ainsi que les effectifs et les équipements des forces armées, et de partager les renseignements.
Il s’est également réjoui de la décision du sommet de concentrer toutes les forces en présence (G5 Sahel, Barkhane et autres forces additionnelles) sur la zone des « trois frontières » (Niger-Mali-Burkina Faso) où se trouve la menace la plus importante, tout en assurant la sécurité sur les autres fuseaux.
Au Niger, pays qui a subi en un mois les deux attaques terroristes les plus meurtrières depuis l’arrivée des djihadistes au Sahel, Nouhou Arzika, un acteur de la société civile, estime que les décisions prises à Pau n’engagent par les peuples de la région.
« Nous sommes résolument engagés à continuer le combat pour faire partir la force française de notre région. Nous ne comprenons et n’acceptons pas la présence des faux amis sur nos territoires, (car) nous sommes convaincus qu’ils ne sont pas là pour notre sécurité, ils ont leur propre agenda », a-t-il accusé mardi sur une chaîne privée nigérienne.
L’espace sahélo-saharien fait face à trois fronts très actifs : le groupe terroriste Boko Haram basé au Nigeria depuis 2009, les groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), d’Ansar Dine et d’autres mouvements rebelles basés depuis près de cinq ans dans le nord du Mali, des groupes armés et autres bandits de tous types qui contrôlent le sud de la Libye depuis la chute en 2011 du régime de Moammar Kadhafi.
Les forces françaises sont intervenues en 2014 au Sahel à travers l’opération Serval, puis Barkhane, aux côtés de la force conjointe G5 Sahel et d’autres forces partenaires.

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