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L’Europe finit dans le vert, rassurée par la BCE

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par Diana Mandia

(Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en hausse jeudi, après la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de réduire ses taux de 25 points de base pour la troisième fois cette année dans un contexte de faible croissance économique.

À Paris, le CAC 40 a gagné 1,22% à 7.583,73 points. À Francfort, le Dax a avancé de 0,80% et à Londres, le FTSE 100 a pris 0,67%.

L’indice EuroStoxx 50 a fini sur une hausse de 0,81%, le FTSEurofirst 300 a progressé de 0,87% et le Stoxx 600 de 0,84%.

Dans une décision largement attendue, la BCE a abaissé jeudi ses taux directeurs pour la troisième fois depuis juin, la deuxième consécutive, indiquant que l’inflation dans la zone euro était de mieux en mieux maîtrisée, comme l’espérait la banque centrale, alors que les perspectives économiques s’assombrissent dans un contexte de coûts d’emprunt élevés.

L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) a décéléré à 1,7% en septembre, tombant ainsi sous la barre des 2% pour la première fois depuis la mi-2021, tandis que la zone euro reste confrontée à des indicateurs de sentiment médiocres, des dépenses de consommation faibles et une récession prolongée dans le secteur de l’industrie.

Francfort n’a cependant pas donné de nouveaux indices sur sa prochaine décision et a plutôt répété son mantra selon lequel les décisions dépendront des données, même si les marchés s’attendent à des réductions similaires lors de chacune des trois prochaines réunions de la BCE.

Selon quatre sources proches du dossier, Francfort prévoit de réduire ses taux d’intérêt pour la quatrième fois en décembre, à moins que les données économiques ou d’inflation ne se redressent dans les semaines à venir.

« Cette baisse reste significative dans la mesure où la BCE a accéléré le cycle d’assouplissement en procédant à deux baisses consécutives. Dans le même temps, la BCE continue d’éviter de donner des orientations et ne s’engage pas sur une voie particulière pour sa politique (…) Mais il y a fort à parier que la décision d’aujourd’hui représente un point d’inflexion vers une normalisation plus rapide de la politique monétaire », a déclaré Mark Walls, analyste chez Deutsche Bank.

« Avec la croissance si lente en Europe et l’inflation revenue à l’objectif, il serait surprenant qu’ils ne continuent pas à réduire », signale pour sa part Robert Farago, responsable de la stratégie d’allocation d’actifs chez Hargreaves Landsdown.

Le sentiment des investisseurs était déjà optimiste en raison d’une série de résultats d’entreprises solides publiés plus tôt dans la journée.

VALEURS

Le groupe minier Eramet, qui s’était déjà effondré mercredi après avoir abaissé ses objectifs de production annuels pour deux sites, a perdu 5% jeudi, alors que le courtier Stifel a abaissé sa recommandation sur l’action à « vendre », citant la crise profonde des secteurs de l’immobilier et de l’acier en Chine et la politique minière plus restrictive en Indonésie.

Le producteur français de spiritueux Pernod Ricard, qui a confirmé jeudi ses objectifs financiers annuels malgré le ralentissement de son activité en Chine, a fini sur un gain de 1,8%.

Schneider Electric a pris pour sa part 3,6% après avoir annoncé la signature d’un accord en vue d’une prise de participation majoritaire dans le fournisseur américain de solutions avancées de refroidissement liquide Motivair.

Sartorius Stedim Biotech, qui a confirmé jeudi ses perspectives pour 2024, a pris 17% au plus haut de l’indice SBF 120. Il a été aidé également par les prises de commandes supérieures aux attentes de sa société mère Sartorius (16,8%).

Ailleurs en Europe, Nestlé a pris 2,5%, bien que le groupe suisse ait à nouveau revu à la baisse son objectif de croissance organique pour l’année.

Nokia a reculé de 2,5% après que son chiffre d’affaires trimestriel a manqué les estimations.

La banque finlandaise Nordea a gagné pour sa part 6,3%, contribuant à la hausse de plus de 1% du segment bancaire européen, après avoir relevé ses prévisions et annoncé un nouveau programme de rachat d’actions.

A WALL STREET

La Bourse de New York est en hausse jeudi, soutenue par les prévisions optimistes du fabricant de semi-conducteurs TSMC et par la hausse plus importante que prévu des ventes au détail en septembre, signe de la vigueur de la consommation américaine.

À l’heure de la clôture en Europe, le Dow Jones prend 0,29%, le Standard & Poor’s 500 0,30% et le Nasdaq Composite 0,52%.

L’ action de TSMC cotée aux États-Unis progresse de plus de 12%.

LES INDICATEURS DU JOUR

En zone euro, les données définitives publiées jeudi par Eurostat montrent que l’inflation a ralenti sur un an en septembre à 1,7%, contre une estimation « flash » et un consensus Reuters de 1,8%, tombant sous la barre des 2% pour la première fois depuis la mi-2021.

Aux Etats-Unis, les ventes au détail ont progressé de 0,4% sur un mois en septembre, dépassant les prévisions de 0,3% des économistes interrogés par Reuters, une preuve supplémentaire de la résilience du consommateur américain qui contribue à l’optimisme sur la santé de la première puissance économique mondiale.

Les inscriptions au chômage ont par ailleurs reculé lors de la semaine au 12 octobre à 241 .000, bien que le nombre d’Américains déposant de nouvelles demandes pourrait rester élevé à court terme en raison des effets des ouragans Helene et Milton.

Les conditions d’activité dans la région de Philadelphie se sont pour leur part améliorées bien plus que prévu en octobre, selon l’enquête mensuelle de l’antenne locale de la Réserve fédérale.

Seule note négative dans une série d’indicateurs plutôt bons, la production industrielle américaine a baissé plus que prévu sur un mois en septembre, plombée par la grève chez Boeing et le passage de deux puissants ouragans.

TAUX

Les rendements obligataires de la zone euro ont terminé dans le désordre jeudi, les investisseurs pariant sur les décisions à venir sur les taux de la BCE et, en particulier, sur la possibilité d’une réduction de 50 points de base en décembre, pour laquelle les traders voient une probabilité d’environ 20%.

Le rendement du Bund allemand à dix ans a pris près de 3 points de base à 2,2040%, tandis que celui de son homologue à deux ans, le plus sensible aux estimations sur les taux, a terminé sur une baisse de 2,3 points de base à 2,1420%.

Aux Etats-Unis, les rendements du Trésor américain à long terme sont en nette hausse, les données économiques montrant que la Fed dispose d’une marge de manoeuvre suffisante pour continuer à réduire lentement ses taux.

Le rendement des Treasuries à dix ans prend 7,7 points de base à 4,0925%. Le deux ans gagne 5 à 3,9846%.

CHANGES

Sur le marché des changes, le dollar a atteint jeudi son plus haut niveau en 11 semaines, les chiffres des ventes au détail ayant renforcé la confiance dans la santé de l’économie américaine et les paris sur une approche graduelle du cycle d’assouplissement de la politique monétaire américaine.

Le dollar gagne 0,11% face à un panier de devises de référence, tandis que l’euro perd 0,22% à 1,0837 dollar après la baisse des taux de la BCE.

PÉTROLE

Les prix du pétrole sont plutôt stables jeudi, les investisseurs continuant à surveiller l’évolution du conflit au Proche-Orient et à attendre les détails des plans de relance de la Chine, tout en digérant les données montrant une baisse plus importante que prévu des stocks de pétrole aux États-Unis.

Le Brent recule 0,07% à 74,17 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,07% à 70,44 dollars.

(Version française Diana Mandiá)

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