Quatre otages israéliens secourus par l’armée israélienne, 210 personnes tuées lors de l’assaut selon le Hamas
par Maayan Lubell et Nidal al-Mughrabi
JERUSALEM/LE CAIRE (Reuters) – Quatre otages israéliens ont été secourus par Tsahal lors d’une opération conduite dans la bande de Gaza, tandis que plus de 200 Palestiniens ont été tués lors de frappes aériennes dans la même zone, selon des responsables du Hamas.
Il n’était pas clair dans l’immédiat si la libération des otages et l’attaque aérienne israélienne faisaient partie de la même opération, mais toutes deux ont eu lieu dans la zone du camp de réfugiés de Nousseïrat.
Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que l’opération de libération des otages s’était déroulée sous un feu nourri au cœur d’un quartier résidentiel, où, selon lui, le Hamas avait caché des captifs parmi les civils, gardés par des militants armés.
Les forces israéliennes ont riposté, notamment par des frappes aériennes, a ajouté le porte-parole, le contre-amiral Daniel Hagari. Un commandant des forces spéciales israéliennes a été tué au cours de l’opération, selon la police.
Ces otages, trois hommes et une femme, ont été enlevés alors qu’ils participaient au festival de musique « Tribes of Nova » le 7 octobre dernier lors des attaques orchestrées par le Hamas qui ont fait 1.400 morts environ.
Israël a désigné les otages libérés comme étant Noa Argamani, 26 ans, Almog Meir Jan, 22 ans, Andrey Kozlov, 27 ans, et Shlomi Ziv, 41 ans. Ils ont été emmenés à l’hôpital pour des examens médicaux et sont en bonne santé, a déclaré l’armée.
Le service de presse du gouvernement dirigé par le Hamas à Gaza a déclaré que le raid aérien avait fait au moins 210 morts parmi les Palestiniens et encore plus de blessés. Des médecins et des responsables des services de santé avaient jusqu’à présent évoqué une centaine de morts. Le ministère de la Santé de Gaza n’a pas confirmé dans l’immédiat le chiffre le plus élevé.
(Reportage Maayan Lubell à Jerusalem, Nidal al-Mughrabi au Caire et Nayera Abdallah à Dubai; rédigé par John Davison; version française Nicolas Delame et Jean-Michel Bélot)