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La BCE évoque des progrès sur l’inflation mais veut plus de données

par Francesco Canepa et Balazs Koranyi

FRANCFORT (Reuters) – La Banque centrale européenne (BCE) a, comme prévu, décidé jeudi de maintenir ses taux directeurs à leurs niveaux actuels et souligné que, même si l’inflation ralentissait plus rapidement que prévu, le moment d’assouplir sa politique n’était pas encore venu.

Après avoir sous-estimé il y a deux ans les pressions inflationnistes, la banque centrale hésite à crier victoire dans son combat pour contrôler la dynamique des prix.

Le taux de dépôt de la BCE est ainsi resté jeudi à 4,0%, son plus haut niveau depuis la création de l’euro en 1999. Il a atteint ce seuil en septembre 2023 après dix relèvements consécutifs.

La BCE a cependant légèrement modifié son message pour prendre en compte la poursuite attendue du ralentissement de l’inflation depuis un an et demi et ses nouvelles projections économiques, plus basses.

« Nous progressons bien vers notre objectif d’inflation et nous sommes donc plus confiants, mais nous ne le sommes pas suffisamment », a déclaré Christine Lagarde, la présidente de l’institution, lors de la conférence de presse à Francfort qui a suivi la décision de politique monétaire de la banque centrale.

« Nous en saurons beaucoup plus en juin », a-t-elle ajouté, notant qu’il y a un large consensus sur ce point parmi les responsables de la banque centrale.

Sur les marchés, les rendements obligataires européens et l’euro reculaient après les annonces de la BCE, tandis que les Bourses étaient dans le vert..

Dans ses nouvelles projections économiques trimestrielles, la BCE a réduit sa prévision d’inflation pour cette année, passant de 2,7% à 2,3%. Cela donne à penser que l’inflation pourrait se rapprocher de l’objectif de 2% de la BCE avant la fin de cette année, et non en 2025 comme elle le prévoyait initialement.

Dans le communiqué de la banque centrale, ses responsables ont toutefois souligné que même si la plupart des mesures de l’inflation sous-jacente s’atténuaient, les pressions sur les prix domestiques restaient élevées, en grande partie en raison de la forte croissance des salaires.

Après avoir cherché à dissuader les investisseurs de parier sur une baisse des taux au début du printemps, la BCE s’est gardée jeudi de faire des promesses.

Depuis des mois, des sources indiquent à Reuters qu’il est peu probable que la banque centrale réduise les coûts d’emprunt avant sa réunion du 6 juin, car des données cruciales sur les salaires ne seront disponibles qu’en mai.

Cela signifie en principe qu’il faudra attendre la réunion du 11 avril pour que la BCE ouvre explicitement la porte à ce que son chef économiste, Philip Lane, a indiqué comme étant probablement la date de la première baisse des taux directeurs de la banque dans le cycle actuel.

Les investisseurs ont prévu trois ou quatre baisses de taux cette année, ce qui ramènerait le taux de dépôt de la BCE à 3,25% ou 3,0%.

BAISSE DE L’INFLATION ET DE LA CROISSANCE

L’inflation en zone euro est en baisse depuis près de 18 mois et se situait à 2,6% en février sur un an.

Ce ralentissement résulte en partie d’une forte baisse des prix des carburants, qui avaient flambé à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. On doit aussi le ralentissement des prix à la forte augmentation des coûts d’emprunt, dont le rythme est inédit dans l’histoire de la zone euro, ce qui a entraîné une raréfaction du crédit et une baisse de la demande.

L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils des denrées alimentaires et des carburants, reste toutefois supérieure à 3%, tandis que l’indice des prix des services, qui est étroitement lié à la croissance des salaires, a augmenté de près de 4% le mois dernier.

Le resserrement de la politique monétaire a eu un impact sur la croissance économique, qui a stagné et devrait rester faible.

La BCE s’attend désormais à ce que le PIB de la zone euro augmente de 0,6% cette année, contre une hausse de 0,8% indiquée en décembre.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)

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