Pres de deux semaines après la rentrée scolaire des membres du mouvement « On a trop Supporté »(OTS) et « On a Trop Attendu » (OTA), continuent d’appeler les enseignants des établissements secondaires publics à observer une grève illimitée.
L’objectif est de maintenir la pression sur le Gouvernement. Celui-ci a du mal a tenir ses promesses notamment les engagements financiers pris à l’égard du corps enseignant au cours de l’année scolaire écoulée.
Précisons que les principales revendications de ses mouvements sont : la signature du statut spécial des enseignants et le paiement de toutes les dettes dues aux enseignants pour leurs promotions.
La dette de l’État envers les enseignants serait à ce jour, d’environ 300 milliards de FCFA .
Contrairement à l’année scolaire écoulée, la grève que demandent d’observer certaines organisations d’enseignants à leurs membres, est peu visible sur le terrain.Et pour cause, les autorités administratives et les responsables des services déconcentrés des Ministères en charge du secteur de l’éducation de base et secondaire, multiplient des stratégies et stratagèmes pour faire échec à ce mouvement d’humeur. Intimidations et autres menaces de sanctions disciplinaires sont au rendez-vous.
D’où le ras-bol de l’honorable Cabral LIBI: « A l’allure où les Gouverneurs publient, on est en plein dans le mépris, le déni, la condescendance et l’incompétence qui ont caractérisé les débuts de la crise anglophone en 2016. On est surtout en pleine démonstration du talent du ridicule«
Ce qui amène à s’interroger sur la qualité des cours dispensés par un enseignant frustre et contraint malgré lui d’enseigner.Une chose es certaine le rendement ne se sera pas de qualité.
La gréve initiée par les mouvements « OTS » » et « OTA » est la manifestation d’un malaise profond dans l’univers de l’enseignement. La tenue d’un forum national de l’éducation pourrait si est mené par le gouvernement commence a apporter des solutions a tous ses manquements .