La France obtient des soutiens pour une taxe carbone maritime
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par John Irish
PARIS (Reuters) – La Commission européenne et plus de 20 pays ont apporté leur soutien à une taxe carbone sur le transport maritime mondial avant la réunion de l’Organisation maritime internationale (OMI)le mois prochain, a déclaré la présidence française à l’issue du Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial.
Le transport maritime, responsable de 2,9% du total des gaz à effet de serre, a largement échappé à la taxation car la haute mer ne relève de la juridiction d’aucun gouvernement.
Une taxe carbone pourrait inciter les transporteurs à passer plus rapidement au vert et l’OMI, l’organisme des Nations unies chargé de réglementer le transport maritime, serait alors en mesure d’utiliser les fonds, peut-être 100 milliards de dollars par an, afin d’aider les pays les plus pauvres à faire face au changement climatique.
Selon un résumé des discussions du sommet, 23 pays et organisations régionales se sont engagés à adopter une stratégie ambitieuse et révisée de l’OMI en matière de GES (gaz à effet de serre) lors de la réunion de son comité qui se tiendra du 3 au 7 juillet 2023.
Cette stratégie vise à placer le secteur du transport maritime international sur une voie compatible avec l’objectif visant à limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré, selon le document.
Les pays ont ainsi soutenu l’adoption du principe d’une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime.
Les recettes de cette taxe devraient notamment contribuer à une transition juste et équitable du secteur du transport maritime.
Selon la présidence, le Danemark, la Norvège, Chypre, l’Espagne, la Slovénie, Monaco, la Géorgie, Vanuatu, la Corée du Sud, la Grèce, le Vietnam, la Lituanie, la Barbade, les Îles Marshall, les Îles Salomon, l’Irlande, Maurice, le Kenya, les Pays-Bas, le Portugal, la Nouvelle-Zélande et la Commission européenne ont apporté leur soutien.
Le statut d’exonération fiscale de l’industrie du transport maritime est déjà confronté à des défis. À partir de l’année prochaine, tous les navires devront acheter des permis pour leurs émissions au sein de l’Union européenne et pour la moitié de ce qu’ils rejettent lorsqu’ils voyagent entre l’UE et d’autres pays.
Bien qu’il soit peu probable que l’Union européenne accepte une taxe, elle pourrait fixer un calendrier pour son introduction.
L’OMI tient une réunion du Comité de la protection du milieu marin (MEPC) du 3 au 7 juillet à Londres.
(Reportage John Irish ; version française Kate Entringer)
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