L’inflation allemande au plus bas depuis plus d’un an
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.BERLIN (Reuters) – L’inflation en Allemagne a ralenti en rythme annualisé en mai pour atteindre un plus bas depuis mars 2022, montre la première estimation publiée mercredi par l’office fédéral de la statistique, ce qui laisse présager une tendance favorable à l’échelle de la zone euro, après les bons chiffres enregistrés en France et en Espagne.
L’indice des prix à la consommation en données harmonisées européennes (IPCH) a augmenté de 6,3% sur un an et reculé de 0,2% sur le mois.
Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un taux d’inflation en hausse de 6,8% en rythme annuel, après +7,6%, et de 0,2% d’un mois sur l’autre, après +0,6% en avril.
Ces chiffres, associés à des indicateurs de croissance faibles, renforcent les arguments en faveur d’une plus grande prudence de la Banque centrale européenne dans la remontée de ses taux dans les prochains mois.
Les tensions inflationnistes se sont modérées avec la mise en place d’un forfait de transport subventionné de 49 euros permettant de voyager sans limite dans les transports en commun.
En outre, il n’y a pas eu d’effet de base sur les prix de l’énergie et de l’alimentaire.
Jusqu’à présent, les données publiées dans plusieurs pays d’Europe – à l’exception notable de l’Italie – suggèrent que l’inflation dans la zone euro pourrait avoir reflué plus que prévu en mai.
« Il est clair que la baisse a été plus importante que ce qui avait été prévu par les analystes et je pense que c’est une bonne nouvelle », a déclaré mercredi Luis de Guindos, le vice-président de la BCE, avant la publication des chiffres nationaux allemands.
Alors que de nombreux responsables, y compris les influents présidents des banques centrales allemande et néerlandaise, ont évoqué une hausse des taux en juillet, peu d’entre eux – voire aucun – sont prêts à discuter de politique monétaire au-delà de cette date.
L’inflation de base est restée très élevée ces derniers mois, sous l’effet d’une croissance de plus en plus rapide des salaires dans les services, et les tendances suggèrent qu’un revirement majeur n’est probable qu’à l’automne.
(Miranda Murray et Balazs Koranyi, version française Laetitia Volga, édité par Kate Entringer)
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