Que votre foi soit fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. 1 Corinthiens 2:5
Et moi, quand je suis allé auprès de vous, frères, ce n’est pas avec supériorité de parole ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu… Moi-même j’ai été parmi vous dans la faiblesse, dans la crainte et dans un grand tremblement. Ma parole et ma prédication n’ont pas été en paroles persuasives de sagesse, mais en démonstration de l’Esprit et de puissance, afin que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. 1 Corinthiens 2. 1, 3-5
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Annoncer l’évangile (1)
Il y a beaucoup à apprendre, ou à désapprendre, en lisant les cinq premiers versets de 1 Corinthiens 2.
Tout d’abord, annoncer le message de l’évangile à quelqu’un n’est pas un exercice difficile. Il s’agit simplement de déclarer le témoignage que Dieu “a rendu au sujet de son Fils” (1 Jean 5. 10). Pas de grands discours, pas d’appel aux sentiments : apporter simplement le témoignage de Dieu.
Deuxièmement, il n’est pas nécessaire d’essayer de trouver du courage en nous, de la force ou de l’assurance pour partager ce témoignage. Paul lui-même avait les mêmes sentiments que beaucoup d’entre nous éprouvent à la pensée d’annoncer l’évangile : de la faiblesse, de la crainte et un grand tremblement ! Comment ? Paul, le grand évangéliste et apôtre, lui aussi avait peur de parler de sa foi ? Oui, en effet ! Combien de fois a-t-il été lapidé, violemment malmené, ridiculisé et méprisé lorsqu’il ouvrait la bouche pour annoncer l’évangile ? Tellement souvent que le Seigneur lui-même l’a encouragé par une vision : “Ne crains pas, mais parle, ne te tais pas, parce que je suis avec toi ; et personne ne mettra les mains sur toi pour te faire du mal” (Actes 18. 9, 10). Donc, oui, il se sentait complètement faible et sans force ; oui, il était dans la crainte et dans un grand tremblement. Mais la grosse différence entre lui et beaucoup d’entre nous, c’est qu’il a surmonté ses craintes, et croyant Dieu, il a parlé !
Paul et ses contemporains baignaient dans la culture grecque, où on étudiait comment émouvoir un auditoire pour emporter son adhésion. Mais Paul savait que Dieu seul peut faire ce travail dans une âme. Même si nous nous sentons faibles et sans qualités oratoires, soyons sûrs que, comme il l’a fait pour Moïse, Dieu pourra nous employer pour son témoignage, si nous le laissons faire (voir Exode 4. 8-12).
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