Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

A Belfast, Biden appelle à la fin du blocage politique face aux opportunités économiques

par Steve Holland et Amanda Ferguson

Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.

JE FAIS UN DON MAINTENANT

BELFAST (Reuters) – Le président américain Joe Biden a exhorté mercredi les responsables politiques de l’Irlande du Nord à relancer le gouvernement de coalition avec la promesse d’importants investissements de la part des entreprises américaines.

Joe Biden, qui affiche fièrement ses origines irlandaises, a passé un peu plus d’une demi-journée au Royaume-Uni – où il a rencontré le Premier ministre britannique Rishi Sunak – avant de se rendre en République d’Irlande pour deux jours et demi de discours et de réunions avec des officiels et des parents éloignés.

Sa brève escale à Belfast, la capitale de l’Irlande du Nord, intervient à l’occasion du 25e anniversaire de l’accord de paix du Vendredi saint et alors que le contexte politique reste délicat dans la région.

Depuis plus d’un an, le parti unioniste démocrate (DUP) boycotte le gouvernement de coalition, un élément clé de l’accord de paix de 1998, en raison d’un différend sur les accords commerciaux post-Brexit.

« Il a fallu de longues années de travail acharné pour en arriver là », a déclaré Joe Biden dans un discours prononcé sur le nouveau campus de l’université d’Ulster à Belfast, soulignant la transformation de la ville depuis son premier voyage en tant que sénateur.

« Le Belfast d’aujourd’hui est le cœur battant de l’Irlande du Nord et il est prêt à offrir des opportunités économiques sans précédent. De nombreuses grandes entreprises américaines souhaitent venir ici pour investir ».

Le président américain a rappelé que le partage des pouvoirs au sein de l’exécutif demeurait essentiel pour l’avenir de l’Irlande du Nord et qu’un gouvernement décentralisé efficace permettrait d' »attirer encore plus d’opportunités dans cette région ».

« J’espère donc que l’assemblée et l’exécutif seront bientôt rétablis. C’est à vous d’en juger, pas à moi, mais j’espère que cela se produira », a-t-il déclaré devant un auditoire composé des dirigeants des cinq principaux partis politiques d’Irlande du Nord.

« DYNAMIQUE POLITIQUE »

Dans une déclaration commune, Joe Biden et le Premier ministre britannique Rishi Sunak ont exprimé leur « espoir sincère » que les institutions politiques en Irlande du Nord soit restaurées « dès que possible ».

Mais dans la foulée, le chef du DUP, Jeffrey Donaldson, a fait savoir que la visite du président américain ne changerait pas le point de vue de sa formation politique sur le boycott de l’exécutif.

« Cela ne change pas la dynamique politique en Irlande du Nord. Nous savons ce qui doit se passer », a-t-il dit à la presse.

« Nous pensons que le gouvernement (britannique) doit aller plus loin pour protéger la place de l’Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni et notre capacité à commercer au sein du marché intérieur britannique. C’est ce qu’il faut faire pour nous permettre d’avancer vers la restauration des institutions politiques », a-t-il déclaré.

« POTENTIEL D’INVESTISSEMENT »

Lors de son entretien mercredi avec Joe Biden, Rishi Sunak a dit avoir discuté des « incroyables opportunités économiques » pour l’Irlande du Nord.

« Nous avons parlé du potentiel d’investissement qui existe, des entreprises qui veulent investir en Irlande du Nord (…) Il s’agit de croissance, d’emplois et de prospérité », a déclaré le Premier ministre britannique.

Les deux hommes n’ont a priori pas discuté d’un accord de libre-échange que la Grande-Bretagne cherche à conclure depuis son départ de l’Union européenne.

Une responsable de la Maison blanche avait indiqué plus tôt que ce sujet ne devrait pas être abordé et que les questions économiques entre les deux pays devraient faire l’objet de discussions lors de la venue à Washington de Rishi Sunak en juin, à l’invitation de Joe Biden.

Le président américain doit se rendre plus tard dans la journée dans le comté de Louth, à mi-chemin entre Belfast et Dublin, où est né son arrière-grand-père et alors qu’une tempête est attendue sur l’île.

Il s’exprimera jeudi devant le Parlement irlandais puis rencontrera vendredi des membres d’une autre branche de sa famille dans le comté de Mayo, à l’ouest du pays.

(rédigé par Padraic Halpin, avec la contribution de Conor Humphries à Belfast, Sachin Ravikumar et Kate Holton à Londres, version française Gaëlle Sheehan et Blandine Hénault, édité par Kate Entringer)

tagreuters.com2023binary_LYNXMPEJ3B0KY-BASEIMAGE

Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.

ENGAGEZ VOUS !

Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.
Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?

Vous pouvez soutenir notre action :
- en faisant un don ponctuel ou régulier.
- en rejoignant notre équipe comme analyste, expert, professionnel de l'audiovisuel, défenseur des droits de l'homme, journaliste, théologien, etc.
- en priant pour nous.
- en nous contactant par email à l'adresse [email protected] ou par téléphone au par téléphone au +33 769138397

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.