Fin des opérations de vote au Nigeria, le dépouillement a débuté
YENAGOA, Nigeria (Reuters) – Les élections présidentielle et législatives doivent s’achever dimanche au Nigeria dans plusieurs régions où les opérations de vote ont dû être reportées la veille en raison d’incidents, alors que le dépouillement des bulletins a commencé.
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.
La commission électorale espère fournir des premiers résultats à l’échelle nationale dans la soirée, et proclamer les chiffres définitifs dans les cinq jours.
Le scrutin a repris notamment dans l’Etat de Borno (nord-est), où des machines à voter n’ont pas fonctionné, et dans l’Etat de Yenagoa (sud), où il manquait samedi du personnel et du matériel électoral.
Dans la ville de Yenagoa où s’est rendu un correspondant de Reuters, des électeurs dépités se sont présentés à l’ouverture des bureaux de vote à 10h00 (09h00 GMT).
« C’est un bazar absolu », a déclaré Preye Iti, un fonctionnaire âgé de 60 ans. « J’ai attendu hier de 08h30 à 18h30. Et je suis de nouveau là à 08h30. »
Les Nigérians doivent choisir un successeur au président Muhammadu Buhari, qui quitte ses fonctions à la tête de l’Etat après deux mandats consécutifs de quatre ans, le maximum autorisé par la Constitution.
Le scrutin, qui s’annonce comme le plus ouvert depuis que le Nigeria est passé d’un régime militaire à la démocratie en 1999, oppose deux hommes politiques expérimentés, le gouverneur de Lagos, Bola Tinubu, 70 ans, du Congrès des progressistes au pouvoir, et l’ancien vice-président Atiku Abubakar, 76 ans, du Parti démocratique populaire, principal parti d’opposition, mais Peter Obi, 61 ans, du plus modeste parti travailliste a, selon les sondages d’opinion, une chance de créer la surprise grâce au soutien de la jeune génération.
Le pays de 213 millions d’habitants, le plus peuplé du continent africain, est confronté depuis des années à des difficultés économiques et une recrudescence de la violence.
(Rédigé par Tim Cocks, version française Jean-Stéphane Brosse)
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Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.
Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
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Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?
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