La sécurité et la crise alimentaire au programme du sommet de l’UA
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Giulia Paravicini
NAIROBI (Reuters) – Les crises sécuritaire et alimentaire devraient dominer les discussions lors du sommet annuel de l’Union africaine (UA) qui se tiendra du 17 au 19 février à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Les conflits armés au Sahel et dans la Corne de l’Afrique et les effets des sécheresses et des inondations ont fait, selon les estimations des Nations unies, 44 millions de déplacés en 2022, une hausse de 15% par rapport à l’année précédente.
Le Commissaire de l’UA à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, devrait tenter d’obtenir le soutien des Etats-Unis, des membres de l’UA et de l’Union européen à une proposition prévoyant un nouveau financement des opérations de sécurité, ont déclaré à Reuters deux diplomates préférant conserver l’anonymat.
Les dirigeants des pays de l’UA devraient également être informés de l’évolution des combats dans l’est de la République démocratique du Congo et de la situation sécuritaire au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et au Soudan, où des coups d’Etat se sont déroulés en 2021 et 2022, ont ajouté les diplomates.
L’autre question majeure qui sera abordée lors du sommet est celle de la crise alimentaire – liée aux conflits armés, aux conditions météorologiques extrêmes et qui est imputée au changement climatique par les scientifiques – qui frappe plusieurs régions d’Afrique.
En plus des dirigeants des 55 pays membres de l’UA, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, et le président du Conseil européen, Charles Michel, devraient participer au sommet.
(Reportage Giulia Paravicini; version française Camille Raynaud)