Ford veut supprimer jusqu’à 3.200 emplois en Europe, selon un syndicat
par Victoria Waldersee et Christina Amann
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BERLIN (Reuters) – Ford prévoit de supprimer jusqu’à 3.200 emplois en Europe et de transférer certaines activités de développement de produits aux États-Unis, a déclaré lundi le syndicat allemand IG Metall, qui s’est engagé à prendre des mesures pour impacter le constructeur automobile sur tout le continent si les suppressions de postes se concrétisaient.
Le constructeur américain souhaite supprimer jusqu’à 2.500 emplois dans le développement de produits et jusqu’à 700 dans des fonctions administratives, les sites allemands étant les plus touchés, a déclaré IG Metall.
Les employés du site de Cologne, qui emploie environ 14.000 personnes – dont 3.800 dans un centre de développement dans la région de Merkenich – ont été informés des plans lors de réunions du comité d’entreprise lundi.
« Si les négociations entre le comité d’entreprise et la direction dans les semaines à venir n’assurent pas l’avenir des travailleurs, nous nous joindrons au processus », a dit IG Metall.
« Nous ne nous retiendrons pas de prendre des mesures qui pourraient avoir un impact sérieux sur l’entreprise, non seulement en Allemagne mais aussi à l’échelle européenne. »
Le porte-parole de Ford en Allemagne s’est refusé à tout commentaire, renvoyant à une déclaration faite vendredi dans laquelle le constructeur affirmait que le passage à la production de véhicules électriques (VE) nécessitait des changements structurels et qu’il n’en dirait pas plus tant que les plans ne seraient pas finalisés.
Un porte-parole du siège de Ford dans l’État du Michigan a déclaré que les discussions avec les comités d’entreprise allemands se poursuivaient et que l’entreprise devait être « plus compétitive » lors de la transition vers les VE. Il n’a pas voulu faire de commentaires sur des plans de licenciement.
L’année dernière, Ford a annoncé un investissement de 2 milliards de dollars pour accroître la production de son usine de Cologne afin de fabriquer un modèle entièrement électrique qui serait produit en masse.
Le constructeur automobile, qui emploie environ 45.000 personnes en Europe, prévoit sept nouveaux modèles électriques dans la région, un site d’assemblage de batteries en Allemagne et une coentreprise de fabrication de cellules à forte teneur en nickel en Turquie.
Il a également conclu un partenariat avec Volkswagen pour produire 1,2 million de véhicules avec la plateforme électrique MEB du constructeur allemand sur une période de six ans.
Ce partenariat reste en place, ont déclaré les représentants de Ford et de Volkswagen, bien que le porte-parole américain de Ford ait ajouté que le rôle de Volkswagen dans la prochaine génération de véhicules électriques européens de Ford restait à déterminer.
En juin dernier, Ford a toutefois prévenu qu ‘il allait procéder à des suppressions d’emplois « significatives » à court terme dans son usine en Espagne et celle de Saarlouis, en Allemagne, car le passage à la production de VE nécessitera moins d’heures de travail pour assembler les voitures.
Les marges bénéficiaires avant impôts de Ford en Europe se sont élevées à 2,2% des ventes pour les neuf premiers mois de 2022, soit un niveau bien inférieur à celui de l’Amérique du Nord. Il a également mis en garde en octobre contre l’affaiblissement des conditions économiques en Europe.
(Reportages Victoria Waldersee, Christina Amann et Joe White, rédigé par Rachel More ; Version française Kate Entringer, édité par Matthieu Protard)
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