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Cinq entreprises d’État chinoises vont se retirer de la cote à New York

SHANGHAI/HONG KONG (Reuters) – Cinq entreprises d’État chinoises, dont China Life Insurance et le géant pétrolier Sinopec, ont annoncé vendredi leur intention de mettre fin à leur cotation à la Bourse de New York, dans un contexte de tensions diplomatiques et économiques accrues avec les États-Unis.

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Les entreprises, dont Aluminium Corporation of China (Chalco), PetroChina et Sinopec Shanghai Petrochemical, ont indiqué dans des communiqués séparés qu’elles demanderaient la radiation de leurs actions cotées sur le New York Stock Exchange.

Ces cinq sociétés ont été ajoutées en mai à la liste du régulateur américain pour non-conformité avec la loi fédérale sur la responsabilité des entreprises étrangères (HFCAA).

Elles conserveront leurs cotations sur les marchés de Hong Kong et de la Chine continentale.

Pékin et Washington sont en pourparlers pour résoudre un différend de longue date qui pourrait entraîner l’exclusion des entreprises chinoises des Bourses américaines si elles ne se conforment pas aux règles d’audit locales.

« Ces entreprises se sont strictement conformées aux règles et aux exigences réglementaires du marché financier américain depuis leur cotation aux États-Unis et ont choisi de se retirer de la cote en raison de leurs propres considérations commerciales », a déclaré la China Securities Regulatory Commission (CSRC) dans un communiqué.

Certaines des plus grandes entreprises chinoises, dont Alibaba, J.D Com et Baidu, figurent parmi les quelque 270 entreprises inscrites sur la liste et menacées de radiation.

Alibaba avait annoncé en juillet son intention de faire de la Bourse de Hong Kong son principal marché de cotation, en plus de Wall Street, devenant ainsi la première grande entreprise à profiter d’un changement réglementaire.

« LA CHINE À BOUT DE PATIENCE »

Dans les échanges d’avant-Bourse vendredi, les actions cotées à Wall Street de China Life Insurance et du géant pétrolier Sinopec chutaient de 5,7% et de 4,3% respectivement. Aluminium Corporation of China cédait 1,7%, tandis que PetroChina perdait 4,3% et Sinopec Shanghai Petrochemical 4,1%.

« La Chine envoie un message indiquant que sa patience est à bout dans les pourparlers d’audit », a déclaré Kai Zhan, conseiller principal au cabinet d’avocats chinois Yuanda, spécialisé sur les marchés américains et la conformité.

Washington exige depuis longtemps un accès complet aux livres de comptes des sociétés chinoises cotées aux États-Unis, mais Pékin interdit l’inspection étrangère des documents d’audit des cabinets comptables locaux, invoquant des préoccupations de sécurité nationale.

Les entreprises ont par ailleurs précisé que le volume de leurs titres négociés aux États-Unis était faible par rapport à celui de leurs autres principaux lieux de cotation.

PetroChina a déclaré qu’elle n’avait jamais levé de capitaux complémentaires à partir de sa cotation aux États-Unis et que ses marchés de Hong Kong et de Shanghaï « peuvent satisfaire aux exigences de la société en matière de levée de fonds », tout en assurant « une meilleure protection des intérêts des investisseurs ».

China Life et Chalco ont dit qu’elles déposeraient une demande de retrait de la cote le 22 août, pour prise d’effet 10 jours plus tard. Sinopec et PetroChina déposeront leurs demandes le 29 août.

China Telecom, China Mobile et China Unicom ont été retirées de la cote aux États-Unis en 2021 après une décision, prise sous l’administration de Donald Trump, visant à restreindre les investissements dans les entreprises technologiques chinoises.

(Reportage Samuel Shen à Shanghaï, Scott Murdoch à Hong Kong et Medha Singh à Bangalore ; version française Kate Entringer, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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