Amazon: Des centaines d’employés britanniques débraient pour des questions de salaire, selon un syndicat
LONDRES (Reuters) – Des centaines d’employés d’Amazon travaillant dans un entrepôt à Tilbury, dans le sud-est de l’Angleterre, ont débrayé pour protester contre les salaires, a déclaré le syndicat GMB.
Amazon, qui domine le marché de la vente au détail en ligne, a fait l’objet de critiques de la part de travailleurs de nombreux pays concernant les salaires et les conditions de travail.
« Amazon continue de refuser de travailler avec les syndicats pour offrir de meilleures conditions de travail et des salaires équitables. Son utilisation répétée de contrats à court terme est conçue pour saper les droits des travailleurs », a déclaré le syndicat jeudi.
Selon le GMB, 800 travailleurs ont débrayé de l’entrepôt mercredi et jeudi pour protester contre une augmentation de salaire de 35 pence par heure, le syndicat demandant une augmentation de deux livres (2,38 euros) pour faire face à l’augmentation du coût de la vie et pour mieux répondre aux exigences du poste.
Le géant américain de la technologie, qui compte 70.000 employés au Royaume-Uni, a indiqué dans un courriel que le salaire de départ serait porté à un minimum compris entre 10,50 et 11,45 livres de l’heure.
Ces derniers mois, des travailleurs de différents secteurs, dont les chemins de fer, les compagnies aériennes et les télécommunications, ont organisé des grèves en Grande-Bretagne, car les augmentations de salaire sont en décalage avec la hausse des prix.
(Reportage Muvija M, version française Augustin Turpin, édité par Kate Entringer)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?