Wall Street ouvre en baisse sur des prises de bénéfices
PARIS (Reuters) – La Bourse de New York a ouvert en baisse mercredi sur des prises de bénéfices après la forte hausse de la veille, les investisseurs digérant par ailleurs les nouveaux résultats des entreprises et l’impact de l’inflation sur la croissance.
Une dizaine de minutes après les premiers échanges, l’indice Dow Jones perd 80,12 points, soit 0,25%, à 31.746,93 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, recule de 0,04% à 3.934,95 points.
Le Nasdaq Composite cède 0,53%, soit 62,38 points, à 11.775,52.
Les trois indices ont gagné mardi de 2% à 3% à la faveur de résultats de sociétés meilleurs que prévu alors que les analystes tablent pour le deuxième trimestre sur une hausse de seulement 5,8% des bénéfices des sociétés du S&P-500, selon les données de Refinitiv.
« Je soupçonne des prises de bénéfices », a déclaré Peter Cardillo, économiste chez Spartan Capital Securities pour expliquer la rechute des marchés d’actions à Wall Street.
La tendance est également affectée par la Russie, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ayant déclaré mercredi que les objectifs territoriaux de Moscou en Ukraine ne se limitaient plus à la région orientale du Donbass, selon l’agence de presse russe RIA Novosti.
Aux valeurs, Netflix s’octroie près de 2%, le groupe tablant sur un redressement du nombre d’abonnés sur sa plate-forme de streaming sur le trimestre en cours après la perte de 970.000 clients sur la période avril-juin.
Tesla avance de 1,2% avant la publication de ses résultats après la clôture de Wall Street, tandis que les autres géants du numérique comme Apple et Meta Platforms prennent respectivement 0,3% et 1,3%.
A la baisse, Merck & Co cède 1,04%, le laboratoire ayant déclaré mercredi que son traitement Keytruda n’avait pas atteint l’objectif principal d’un essai de stade avancé chez des patients atteints de cancer.
Baker Hughes chute de 11,5%, le creusement de ses pertes au deuxième trimestre étant sanctionné.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)
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