Ukraine: Moscou accuse Kyiv d’avoir empêché l’évacuation de civils
LONDRES (Reuters) – Le ministère russe de la Défense a accusé mercredi l’armée ukrainienne d’avoir empêché une opération d’évacuation de civils bloqués dans une usine chimique Sievierodonetsk, ville de l’Est ukrainien où les affrontements font rage depuis des semaines, alors que Moscou a fait du Donbass son objectif prioritaire.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
Les troupes russes tentent de venir à bout de la résistance russe à Sievierodonetsk dans le cadre d’une vaste offensive destinée à chasser les combattants ukrainiens de deux régions séparatistes pro-russes reconnues comme indépendantes par Moscou.
Quelque 1.200 civils pourraient toujours être réfugiés dans l’usine Azot, selon les séparatistes pro-russes.
La Russie a indiqué avoir ouvert dans la journée un couloir humanitaire depuis l’usine afin de permettre aux civils de quitter la région. Elle a accusé l’armée ukrainienne de n’avoir pas respecté un cessez-le-feu et d’avoir utilisé des civils comme boucliers humains.
Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré qu’il n’y avait « aucun obstacle au départ des civils (…) à l’exception de la décision des autorités de Kyiv elles-mêmes ».
Reuters n’a pas pu vérifier les accusations de la Russie. L’Ukraine nie se servir de civils comme boucliers humains.
Moscou avait indiqué mardi avoir rejeté une demande de Kyiv d’ouvrir un couloir humanitaire pour évacuer des civils vers une zone sous contrôle ukrainien.
(Reportage Guy Faulconbridge et David Ljunggren; version française Jean Terzian)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.