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185 personnes sont décédées dans les mines d’or en 8 ans dans la région de l’Est du Cameroun

La révélation est de l’organisation non gouvernementale forêts de développement rural (Foder).

Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]

Les chiffres sont bouleversants selon l’ONG. De 2014 à mai 2022, Foder a recensé 185 décès et plus de 133 accidents dans les différents sites d’exploitation artisanales de l’or dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua.

Il s’agit pour la plupart d’accidents de travail causés par les éboulements de terrains suite à l’absence des regles minimales de sécurité individuelle ou collective et de présence de nombreux sites miniers non réhabilités et qui ce sont transformés par la force des choses en lacs artificiels expliqué l’ONG.

En Septembre 2021, l’ONG Forêts de développement rural dit avoir recensé 703 trous abandonnés dont 139 lacs artificiels sur une superficie de 93,66 ha. En effet, les orpailleurs sont exposés au quotidien aux risques graves et très peu de rapports attirent l’attention sur l’ampleur de ce phénomène dangereux.

Depuis lors,  Foder s’inscrit dans un rôle d’alerter en menant des actions visant à révéler aux artisans miniers les risques sanitaires et sécuritaires auxquels ils s’exposent dans le cadre de cette activité.

Une opération a été mené par l’ONG dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Mines Environnement Santé et Société Phase 2 , financé par l’ Union Européenne. L’objectif étant d’évaluer l’ampleur de ces risques et de développer les guides utilisables pour l’amélioration des conditions de santé et de sécurité au travail dans l’exploitation minière au Cameroun.

Au cours de cette opération des données ont été collectées auprès des orpailleurs de Batouri, Ketté, Ngoura et Betaré-Oya dans la région de l’Est. Des prélèvements sur des échantillons des cheveux  des orpailleurs et les collecteurs d’or ont aussi été effectués en vue d’évaluer leurs risques sanitaires liés à l’utilisation du mercure pour extraire de l’or à indiqué l’ONG.

En effet les artisans miniers, en l’occurrence les femmes et les enfants impliqués dans l’exploitation minière particulièrement dans les opérations de traitement du minerai sont fortement exposés aux risques sanitaires à expliqué Foder.

 

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