Fibromyalgie, une maladie mal connue qui fait mal
La 29e journée mondiale de la fibromyalgie se célèbre ce 12 mai 2022.
La firomyagie est une maladie tres complexe et difficile à comprendre. Ceci en raison de ses symptoms tres variables et des ces répercutions sur divers organes. En effet elle est définie comme « un syndrome constitué de symptômes chroniques d’intensité modérée à sévère incluant les douleurs diffuses sans cause apparente et une sensibilité à la pression, associée à la fatigue, des troubles cognitifs, et du sommeil et de nombreuses plaintes somatiques ». Elle a été reconnue comme entité médicale par l’organisation mondiale de la sante (OMS) en 1992.
Selon le rapport du ministère des solidarités et de la santé, publié le 08 octobre 2020, la prévalence de la fibromyalgie était estimée à 1,6% de la population adulte, soit environ 1,2 millions de personne avec une prédominance féminine en France. Au canada le taux d’incidence de fibromyalgie situe entre 3,3% et 5% soit 260.000 à 400.000 personne seulement au Québec d’après l’association de la fibromyalgie de Laval.
La fibromyalgie se manifeste par des douleurs diffuses prépondérantes depuis au moins 03 mois, généralement dans les muscles, avec sensation de brûlure, de coups de poignard sans aucune cause apparente. Celles- ci s’accompagnent d’autres signes et symptômes qui diffèrent en fonctions des différents systèmes et organes affectés. Ainsi, selon la littérature on peut observer :
Au niveau du système musculo-squelettique elle se manifeste par : une raideur généralisée, des crampes musculaires et des douleurs thoracique.
Au niveau du système nerveux, on note une fatigue persistante, un manque d’endurance, des migraines et céphalée. Le système sensoriel est marqué par une hypersensibilité à la douleur, une hyperactivité aux stimuli nuisibles, une déformation perceptuelle et dimensionnelle, une sensation de brûlure et d’enflure et un phénomène de surcharge sensoriel. Du coté cognitif, il y a une difficulté à gérer l’information, un déficit cognitif, des troubles de concentration, confusion, un mauvais emploi des mots, des troubles de mémoire à court terme. La motricité et l’équilibre sont également affectés par une faiblesse musculaire, un manque d’équilibre, de maladresse et une tendance à échapper les objets, des troubles de démarche du funambule, d’engourdissement ou fourmillement.
Par ailleurs les troubles de sommeil sont caractérisés par une hypersomnie ou insomnie, le sommeil non réparateur, l’apnée du sommeil.
Le système neuroendocrinien est marqué par un changement soudain du poids, une intolérance à la chaleur et / ou au froid, des sauts d’humeur, l’anxiété et la dépression réactionnelle.
Des troubles visuels et auditifs sont aussi identifiés par les changements ou douleurs aux yeux, une vision double, floue ou sinueuse, sécheresse ou démangeaison des yeux, une photophobie, l’acouphène, des interférences causées par les bruits.
Au niveau du système circulatoire, on note l’hypotension orthostatique, des évanouissements ou vertige, des palpitations et tachycardie, une rétention d’eau et des ecchymoses.
Le système digestif, est marqué par de bosse dans la gorge, des nausées, brûlure d’estomac, des douleurs abdominales et le syndrome du colon irritable. Quant au système urinaire on note un trouble de la vessie et une vessie hyperactive.
Au niveau du système reproducteur, elle peut causée l’endométriose, un cycle mensuel irrégulier, une perte de libido ou impuissance et l’anorgasmie.
Aucune analyse du laboratoire et d’imagerie médicale ne permet de diagnostiquer la fibromyalgie actuellement. Mais, il est important de faire un simple bilan sanguin de base afin d’éliminer les conditions dont les symptômes peuvent s’apparenter à ceux de la fibromyalgie. Le diagnostique de la fibromyalgie est donc basé sur les symptômes du patient. Ceci à partir des questionnements et de l’examen physique, qui cherchent à la fois à mettre en évidence les symptômes de la fibromyalgie et les conditions associées.
La prise en charge fait intervenir plusieurs paramètres tels :
L’activité physique adaptée et régulière pour réintégrer le mouvement dans la vie quotidienne. Les activités physiques les plus souvent recommandées sont la marche à pied qui stimule les systèmes osseux, musculaire et ligament. Celle-ci permet de maintenir la souplesse articulaire et la masse musculaire, tout en entraînant le système respiratoire et cardiovasculaire ; les exercices d’étirement qui contribuent à augmenter la flexibilité et à diminuer les blessures ; l’aquaforme en eau chaude en raison de 1 à 3 fois par semaines. Ce qui permet d’assouplir le muscle et de faire travailler le système cardiovasculaire.
La massothérapie qui améliore la circulation sanguine, diminue les douleurs musculaires, dénoue les tentions et redonne l’amplitude au mouvement.
La psychothérapie qui a pour objectifs d’améliorer le bien-être psychologique, physique, fonctionnel et la qualité de vie ; de promouvoir l’estime de soi et le sentiment d’auto-efficacité ; d’encourager la mobilisation de stratégie d’ajustement adaptative variée et diminuer le stress.
L’éducation thérapeutique du patient qui a pour but de permettre au patient de devenir acteur de sa santé. Elle vise à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie chronique et ses traitements afin d’améliorer sa qualité de vie.
Une prise en charge pharmacologique ciblée. Celle-ci utilise des antiépileptiques, antidépresseurs, anti-inflammatoire non stéroïdien, les psychotropes.
Les recommandations pour améliorer le parcours santé et la qualité de vie des personnes atteintes, par le ministère des solidarités et de la santé dans un dossier de presse diffusé en octobre 2020, par l’expertise collective de l’INSERM. Ceux-ci s’articulent autour de quatre axes :
– Mieux informer les personnels de sante sur la fibromyalgie et les nouvelles recommandations pour réduire ; le grand public pour comprendre la douleur et sa gestion, autonomiser les patients et réduire la stigmatisation liée à la douleur persistantes ;
– Diagnostiquer plus précocement par renforcement des capacités des professionnels de santé, par le développement de l’intervention de patient experts atteints de fibromyalgie ;
– Mieux structurer la douleur chronique et la fibromyalgique ;
– Renforcer la recherche sur la douleur chronique et la fibromyalgie.
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