Wall Street finit en hausse, portée par la « tech »
par Bansari Mayur Kamdar et Noel Randewich
(Reuters) – La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, les gains de Microsoft et de Tesla ayant alimenté un rebond en fin de séance, alors que les investisseurs ont suivi de près les développements de la guerre en Ukraine ainsi qu’une possible politique plus agressive de la Réserve fédérale américaine (Fed).
L’indice Dow Jones a gagné 0,25% à 34.583,57 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 0,43% à 4.500,21 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 0,06% à 13.897,30 points.
Les valeurs à forte croissance s’étaient retrouvées sous pression cette semaine après des commentaires de responsables de la Fed et la publication des « minutes » de la réunion de mars de politique monétaire de la banque centrale laissant entrevoir un retrait rapide des mesures de soutien déployées durant la crise sanitaire du coronavirus.
D’après le compte-rendu de la réunion des 15 et 16 mars de la Fed, publié mercredi, les responsables de la banque centrale « sont globalement convenus » de réduire de 95 milliards de dollars mensuels le bilan de la Fed sur une période de trois mois ou « légèrement plus », alors même que la guerre en Ukraine a limité le mois dernier son relèvement des taux d’intérêt.
Aux yeux des investisseurs, la Fed n’a pas encore adopté sa position la plus rigide, a commenté Anastasia Amoroso, stratégiste en chef chez iCapital Network. « Nous allons continuer de pencher du côté de (la Fed) voulant faire davantage pour continuer de contrôler l’inflation », a-t-elle déclaré.
Les traders évaluent désormais à 88,9% l’hypothèse d’une hausse de 50 points de base du taux directeur de la Fed le mois prochain.
Alors que le coup d’envoi de la saison des résultats trimestriels approche, avec des banque américaines devant ouvrir la marche la semaine prochaine, Jake Dollarhide, directeur de Longbow Asset Management à Tulsa dans l’Oklahoma, a dit s’attendre à une « grande volatilité ».
« Nous pourrions voir des résultats solides battant les plus hautes estimations, mais des prévisions modestes pour les 12 prochains mois », a-t-il ajouté.
Parmi les onze secteurs majeurs du S&P-500, celui de l’immobilier a connu le recul le plus important tandis que celui de la santé a été l’un des principaux dans le vert.
Côté valeurs, outre Microsoft (+0,6%) et Tesla (+1,2%), le laboratoire Pfizer a contribué à la tenue du S&P-500 en enregistrant une hausse de 4,3% après avoir annoncé le rachat de ReViral pour 525 millions de dollars.
(version française Jean Terzian)