8 janvier 2025Pasteur Jean weber

Qui inspire ta vie?

Quelques réflexions à partir de propos d’hommes et de femmes connus…

Tout le défi, pour l’Eglise, consiste à résister à la tentation d’adapter le bien et le mal en fonction des évolutions de la société, car aujourd’hui, le « bien » et le « mal » sont toujours plus relatifs.

Alexandre Soljenitsyne déclarait, à propos des horreurs de l’URSS : « Les hommes ont oublié Dieu. C’est pourquoi tout cela se passe aujourd’hui ». Il en est de même pour nous aujourd’hui…

Darwin a dit « si l’homme n’est que matière, il peut se réinventer à sa guise ! … »

Donc si l’être humain n’est que matière, il n’a pas de destinée particulière, et en conséquence, pas de standard moral à suivre, ni de qualités particulières à développer.

Pour Freud, « si le bonheur passe par la sexualité, toute restriction de la sexualité apparaît comme quelque chose qui empêche d’être véritablement heureux »

Prenons deux autres personnages et leurs conclusions :

Saint-Augustin, à propos d’une histoire de vol de poires, y voit là le résultat de sa nature corrompue dès la naissance.

Jean-Jacques Rousseau, dans «Confessions» pour une histoire de vol d’asperges, pense que son acte est le résultat de la pression sociale. Selon lui, c’est la société corrompue, qui doit être blâmée pour ses propres actes de délinquance…

La Bible répond que l’homme, agissant selon sa nature, est perdu. Il est dans le besoin de recevoir une nouvelle nature.

Carl Trueman, théologien chrétien contemporain, né en 1967, exerçant un ministère aux U.S.A, a écrit plusieurs réflexions très intéressantes. En voici une : « Bien que beaucoup de nos contemporains ne connaissent pas les théories de Nietzsche, ils sont cependant façonnés par ses idées et voient le monde au travers de ses idées. L’imaginaire social moderne est pénétré de leur perception de la réalité. «Une adolescente de 12 ans qui participe à un concert d’Ariana Grande n’a peut-être jamais entendu parler de Nietzsche, mais la sexualité amorale des paroles qu’elle entend lui prêche une forme de nietzschéanisme».

Revenons aux penseurs célèbres…

Nietzsche, Marx, Darwin et Freud, quatre noms bien connus… et quatre penseurs dont l’influence a été décisive pour changer peu à peu la manière dont pense notre monde …. Jean-Jacques Rousseau, sans oublier Herbert Marcuse mais aussi une dame bien connue… Simone de Beauvoir.

Mais nous faut-il affirmer que la moralité divine n’est pas fluctuante, comme l’est le «Sittlichkeit» d’Hegel ?

Façonné par la pensée et les enseignements de ces célébrités, l’Homme d’aujourd’hui est devenu un « sur moi ». Il est ainsi façonné dans une pensée opposée à celle de l’évangile et s’en trouve souvent hélas en conflit…

Jérémie Cavin, pasteur de Lausanne, écrit à peu près ceci : Quoique l’on en pense aujourd’hui, notre mode de vie autrefois était très différent, bien plus agraire. Cela contribuait à donner à notre conscience que nous dépendions de quelque chose de plus grand que nous. De plus, les moyens technologiques dont nous jouissons, transport, médecine, communication, ont repoussé les limites de l’impossible. En conséquence, l’autorité du monde naturel a aussi diminué. Cela nous donne le sentiment que notre pouvoir a grandi. Nous pensons que la réalité peut être manipulée selon nos propres désirs, plutôt que de se conformer à la réalité qui nous entoure et dont nous dépendons.

Les habitudes ou traditions du passé sont vues, non comme des enseignements qui nous donne sagesse pour le présent, mais comme devant être rejetées… On ne cherche plus dans le passé la sagesse pour le présent, bien au contraire…

Le Psalmiste écrit dans le Psaume 119, «…Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En observant ta parole…» & «…Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier…».

L’apôtre Paul imprégné de cette pensée ajoute en 2 Timothée 3.16, «…Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice ….».