France: Macron remplace l’Ena par un Institut du service public
PARIS (Reuters) – Le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi le remplacement de l’Ecole nationale d’administration (Ena) par un Institut du service public (ISP), « creuset » élargi de la formation des cadres de l’Etat.
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Le chef de l’Etat a expliqué ce choix lors d’une visioconférence avec quelque 600 hauts fonctionnaires, mettant en oeuvre une promesse faite au lendemain de la crise des « Gilets jaunes » de 2018 qui avait notamment pris pour cible les élites dont les énarques constituent l’une des représentations.
« Cet Institut du service public sera créé et aura pour mission une formation d’excellence en même temps que le travail de sélection et de classement », a dit le président selon le texte de son intervention fourni par l’Elysée.
La réforme prévue pour 2022 prévoit un tronc commun de formation pour les 13 grandes écoles d’administration où figurent l’Institut national des études territoriales, l’Ecole nationale de la magistrature et celle des Hautes études en santé publique.
« Cela deviendra en quelque sorte le creuset de la formation des cadres de l’État. L’objectif est, dans ce creuset, de définir une culture commune, une formation commune. Il y aura des formations spécifiques », a dit le président, énarque lui-même.
Les changements seront officialisés par voie d’ordonnance d’ici le mois de juin.
Créée en 1945 par le général De Gaulle et réformée à plusieurs reprises, l’Ena est basée à Strasbourg et recrutait jusqu’ici chaque année 80 élèves sur concours.
EXPÉRIENCE SUR LE TERRAIN
Formation reine pour les hauts fonctionnaires, elle a été sous la Ve République le berceau de quatre présidents, huit Premiers ministres, de diplomates et autres dirigeants d’institutions et de grandes entreprises.
Elle est régulièrement critiquée pour un certain entre-soi, notamment illustré par l’attribution de postes prestigieux, au Conseil d’Etat et à la Cour des comptes notamment, en fonction du classement final de l’école.
Même si un classement est maintenu dans le nouveau schéma, le futur ISP procédera différemment : les élèves devront passer plusieurs années sur le terrain avant d’intégrer éventuellement un grand corps d’Etat.
« Là où l’Ena a fini par devenir une institution qui classe des individus, l’Institut du service public devra offrir à chaque étudiant des cours pour apprendre à faire, à diriger, à décider, à innover et donc bâtir une formation d’excellence reconnue sur le plan international », a dit Emmanuel Macron, déterminé à lutter contre deux maux que sont selon lui le « déterminisme » et le « corporatisme ».
Les élèves de première année « seront tous affectés sur des fonctions opérationnelles, préfectorales, administration déconcentrées, réforme prioritaire du gouvernement », a-t-il poursuivi. « Ce n’est qu’après plusieurs années d’expérience qu’ils pourront être alors appelés à d’autres responsabilités. »
Est également prévu un système de remise à niveau des fonctionnaires qui souhaitent renforcer leurs compétences en cours de carrière.
« Je veux qu’en nous inspirant du modèle de l’Ecole de guerre, nous puissions prévoir un rendez-vous de carrière avant d’accéder à des éminentes responsabilités pour que les hauts fonctionnaires à haut potentiel soient à la fois à nouveau sélectionnés, mais formés, accompagnés avant d’accéder à certaines responsabilités », a dit Emmanuel Macron.
La disparition de l’Ena complète le récent lancement d’une voie d’accès aux grandes écoles réservée aux étudiants boursiers dans le cadre du plan « Talents du service publics » dévoilé par Emmanuel Macron le 11 février à Nantes.
(Elizabeth Pineau, édité par Jean Terzian)
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