La victoire sur les géants au bout de quarante jours
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Sur la montagne, la victoire m’attend
Il y a des victoires que le Seigneur prépare pour son peuple quand il passe du temps sur la montagne, dans sa présence. Des victoires attachées à la profondeur et la qualité des moments que l’on met à part pour Dieu et avec Dieu. Ce que nous faisons sur la montagne est marqué au fer rouge dans le ciel.
Je dois prendre plaisir à monter sur la montagne, afin de vivre des instants privilégiés avec le Père. Je dois croire que mes prières sont entendues, et qu’un jour tous ces sujets trouveront leur accomplissement dans ma vie.
Dans sa présence
Pendant combien de temps faut-il que je reste en prière, là haut sur la montagne ? A partir de quel moment ai-je passé assez de temps dans la présence de Dieu ? Quelle est la durée acceptable, recevable auprès du trône de Dieu ? Au bout de combien de jours mes prières garantissent mon exaucement?
La réponse est simple. On ne se rassasie pas de la présence de Dieu. On n’aurait pas assez de toute une vie pour passer suffisamment de temps avec le Créateur.
D’aucuns pourraient penser que ce sont des questions curieuses, voire déplacées à se poser, mais il est normal de s’interroger puisqu’il faut bien fixer un début et une fin. Pour avancer, on peut s’inspirer de ce qui est écrit dans la parole de Dieu afin de déterminer une période de temps. Il y a pléthore d’exemples, alors prenons en un.
Au temps de Noé, la pluie est tombée durant 40 jours sur la terre. Moïse, lui, a passé 40 jours sur la montagne, et cela à 2 reprises. Notre Seigneur Jésus a également passé 40 jours dans le désert.
40 jours, ça peut paraître long, interminable. Pourtant c’est un chiffre récurrent dans la bible, et il s’accompagne de belles victoires.
À notre tour, dès lors que nous consacrons 40 jours mis à part avec Dieu, nous pouvons proclamer avec assurance que la victoire a été déclarée contre les géants. Elle nous est acquise lorsque nous passons 40 jours en sa présence.
Mais je dois rester ferme et tenir la distance, lorsque je cherche le cœur de Dieu. C’est alors que l’Eternel me communiquera la victoire sur les géants.
Y a-t il des géants dans ma vie ?
Mais qu’est-ce qu’un géant ? Qui sont les géants ? Est-ce que je fais face à des géants dans ma vie ?
Un géant est une difficulté tellement énorme, qu’on se dit en nous même, que ce ne sera pas possible d’en venir à bout. Je ne m’en sortirai pas. Un géant est une situation inextricable, une voie sans issue, une porte verrouillée, sans serrure ni clé.
Si lorsque je prie, je considère, en même temps, que ce que je demande est trop grand, trop beau, impossible à Dieu, alors que je peux considérer qu’un géant se dresse devant moi.
Goliath, le géant du peuple d’Israël
1 Samuel 17 nous raconte l’histoire d’un effrayant géant, Goliath, qui a menacé le peuple d’Israël durant 40 jours. Une fois de plus, le chiffre 40 apparaît dans la bible. Goliath a maltraité Israël mentalement pendant 40 jours. Il les a démontés psychologiquement.
Le même texte nous enseigne que peu importe la taille du géant que nous affrontons, le triomphe nous appartient. Soyons conscient qu’un Goliath peut nous tourmenter pendant 40 jours. Soyons également rassuré, qu’il y aura un 41ème jour pour sonner sa fin, car Dieu nous donne la victoire sur les géants de nos vies.
La version du Semeur nous donne une description intéressante de Goliath. Elle dit de lui qu’il est un champion, un géant mesurant près de trois mètres, avec une armure pesant une soixantaine de kilos et précédé d’un homme qui portait son bouclier.
Marquons une courte pause et faisons travailler notre imagination. On peut essayer de se mettre à la place des israélites dans pareille situation. Au vue de l’apparence horrifiante qu’il semblait avoir, combien d’entre nous aurait attendu de voir le philistin se présenter une 2ème fois?
Jour après jour, ce colosse se présentait devant le peuple de Dieu. Ils prenaient la fuite à chaque fois que Goliath apparaissait. Ils étaient intimidés, abattus et saisis de crainte. Bien que la peur s’était emparée d’Israël, ils ont tenu jusqu’au 40ème jour !
David, le choix de Dieu
Allons maintenant au chapitre 16 de 1 Samuel, qui nous parle d’un jeune homme que Dieu avait choisit comme nouveau roi d’Israël, pour remplacer le roi Saül. Dieu l’a trouvé parmi les fils d’Isaï, une fratrie de 8 frères. David, l’homme qui prendrait la tête d‘Israël, le fils oublié, le marginalisé, tout juste utile pour les basses besognes, celui qu’on ne comptait pas.
David passait le plus clair de son temps au milieu des moutons, dans les champs, éloignés de tous. On peut se demander pourquoi Dieu a envoyé Samuel chez Isaï. Pourquoi Dieu, l’Omniscient, ne l’a pas directement envoyé auprès de David ? Il savait que David ne serait pas chez son père physiquement et pourtant, c’est là qu’il choisit d’envoyer Samuel.
La victoire au milieu du mépris
Alors pourquoi Dieu n’a pas guidé Samuel droit au but ?
Car, au travers de ses yeux d’amour, Dieu le voyait présent chez Isaï. Et lorsque Dieu veut honorer une personne, il ne le fait pas en catimini, mais en plein jour. Dieu veut nous oindre au milieu des gens qui nous détestent. Il désire mettre son onction sur nous au milieu des gens qui nous méprisent.
Le jour où je suis injustement mis sur le côté, rejeté, dévalorisé par ma famille, mes amis, je dois rendre grâce à Dieu et l’acclamer. Je peux être sûr que je suis la personne que Dieu a disposée pour porter la bénédiction qu’il a préparée, la personne indiquée par Dieu pour entrer dans la bénédiction qu’il a prévue d’avance.
C’est pour cela que nous devons cesser de considérer la réalité comme la vérité. Les décisions des hommes ne sont pas définitives. Je peux faire appel à Dieu pour casser ce que les hommes ont arrêtés. Je dois apprendre à attendre ce que Dieu dit de ma situation, car là où je vois un point, Dieu peut y mettre une virgule. Tant qu’Il n’a rien dit, je peux espérer.
Le Dieu de l’alliance
La parole relate qu’à la vue de Goliath, le jeune David n’a pas été impressionné. Au contraire, c’est lui qui exhorte le peuple à ne pas céder au découragement. David était prêt à aller combattre Goliath, l‘incirconcis. Il avait cette conviction que la victoire était sienne, car Goliath n’avait aucune alliance avec son Dieu, le Roi des rois.
Pour les contemporains de David, la circoncision c’est l’alliance que Dieu a traité avec son peuple. Par cette alliance, Dieu dit à son peuple que désormais ses combats sont les siens, ses difficultés et souffrances aussi. De facto, un incirconcis ne peut tenir devant ceux qui sont sous l’alliance avec Dieu. L’alliance est l’ingrédient indispensable pour avoir l’assurance de la victoire sur les géants.
Mais avoir l’alliance avec Dieu et être sous l’alliance avec Dieu sont 2 choses différentes.
La victoire sous l’alliance avec Dieu
Voyons l’alliance traitée avec Dieu comme un parapluie. On peut avoir un parapluie en main et le garder fermé sous une pluie battante. Pour une raison ou une autre, il peut arriver qu’on ouvre son parapluie trop tard et nous voilà déjà trempé jusqu’aux os. Pourtant, on avait le parapluie en main…
Si nous n’ouvrons pas notre parapluie, nous marcherons toute notre vie en étant malheureux, pauvre, maudit, méprisé. C’est un bien triste programme. Ce n’est ni la volonté, ni le plan de Dieu pour nous.
Goliath a maudit David au nom de ses dieux. En face, David avance contre Goliath au nom de l’Eternel des armées qu’il a insulté. Dieu contre dieu. Parole contre parole. Goliath ignorait que le combat était déséquilibré, car David avait son parapluie bien ouvert !
Le dieu de Goliath a des yeux qui ne voient pas, des oreilles qui n’entendent rien, des mains fortes qui ne peuvent pas agir, et des pieds qui ne peuvent pas marcher.
Le Dieu de David c’est le Dieu d’Israël. Celui qui a traité une alliance avec son peuple, et David se met sous l’alliance avec Dieu. Nous devons prendre exemple sur David et nous mettre sous l’alliance avec Dieu, afin que les coups de Goliath ne nous touchent plus, que ses insultes ne nous ébranlent plus.
Je dois activer l’alliance traitée avec le Dieu d’Israël sur le mode sous l’alliance.
La victoire du souvenir
Comme Jaebets, je dois me réveiller et me rappeler d’où je viens.
Jaebets a marché toute sa vie dans la misère, avec le nom de malheur sur le dos, jusqu’à ce qu’il se souvienne d’où il vient. Il s’est souvenu de son ancêtre Jacob, Israël, celui avec qui Dieu a traité une alliance. Il a réalisé que le Dieu d’Abraham, de Jacob et d’Isaac est aussi son Dieu.
Il a compris que l’alliance qu’ils ont traité avec Dieu, c’est son alliance à lui également. Il n’avait plus le droit de se laisser vivre dans cette misère. Il devait entrer sous l’alliance, et c’est qu’il a fait dans 1chronique 4 au verset 9, Jaebets invoqua le Dieu d’Israël . Sa situation était douloureuse et Dieu lui a accordé ce qu’il a demandé, parce qu’il est entré sous l’alliance.
Je dois à mon tour entrer sous l’alliance que Christ a traitée pour moi depuis la croix du calvaire, et aucun Goliath ne tiendra devant moi. Mon géant sera contraint de tomber.
Garder ma victoire sur les géants
Dans le combat spirituel, je dois rester moi-même. Je ne peux pas affronter mon géant avec le témoignage de quelqu’un d’autre. Je suis un être unique.
Tout comme David qui n’a pas porté l’armure de Saül, combattons, nous aussi tel que nous sommes, avec nos habits, nos armes, et nous vaincrons. Contre toute attente, la fronde et la pierre de David ont suffit pour mettre le grand Goliath ventre contre terre. Le géant a fléchi les genoux devant le Dieu d’Israël.
Ensemble, entrons sous l’alliance et tous les géants fléchiront les genoux devant notre Dieu.
Cependant, ne soyons pas distraits une fois que nos géants auront été battus. Nous devons continuer de maîtriser les Goliath au sol, car le diable ne meurt pas. Croire qu’on a gagné une fois pour toutes est un leurre. Faire tomber nos géants est une chose, mais il faut veiller à les maintenir ventre contre terre. La victoire sur les géants est certaine, mais le combat est constant. Alors veillons, prions et nous vaincrons, assurément.