Les instituts de recherche doivent être « une priorité » en Afrique
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La mise en place d’instituts de recherche doit être « une priorité » pour l’Afrique en vue de mieux répondre aux différentes maladies, telles que le COVID-19, la fièvre hémorragique à virus Ebola, a estimé vendredi Souleymane Mboup, fondateur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), après la visite d’une délégation de l’Institut national de Santé publique (INSP) du ministère de la Santé du Burkina Faso.
« C’est devenu une priorité d’avoir des institutions ou des structures dans nos différents pays pour se préparer à faire face à ces épidémies et apporter des réponses », a indiqué M. Mboup.
« Ce que nous avons vécu avec le coronavirus, Ebola, la fièvre jaune, montre l’importance de mettre l’accent sur la possibilité d’avoir ces infrastructures pour mieux se préparer, surveiller et répondre à ces épidémies », a-t-il poursuivi.
« Il faut renforcer les connaissances, la collaboration, le partenariat et les moyens de surveillance, parce que ces épidémies concernent le Sénégal et la sous-région », a expliqué M. Mboup.
« Avant, pour ces genres d’épidémies, on faisait appel à des expertises qui étaient ailleurs, maintenant, nous les avons chez nous. Je crois qu’il faut renforcer nos structures de recherche. Il faut leur donner les moyens de fonctionner en permanence », a-t-il souligné.
Pour Zingue Dezemon, directeur technique du Laboratoire central de référence de l’Institut national de Santé publique (INSP) du Burkina Faso, les Etats africains doivent travailler dans le cadre du partenariat Sud-Sud, à travers notamment des programmes communs de recherche, pour pouvoir avancer.
« Nous voulons améliorer le partenariat Sud-Sud pour pouvoir mieux avancer et pouvoir retenir nos cerveaux que nous formons, pouvoir les retenir dans nos pays », a indiqué M. Dezemon.
« Tous les pays d’Afrique et tous les réseaux de chercheurs d’Afrique doivent s’investir dans ce partenariat Sud-Sud et travailler sur des projets communs de recherche pour retenir leurs cerveaux », a estimé le directeur technique du Laboratoire central de référence de l’INSP du Burkina Faso.
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