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7ème Sommet du G5 Sahel à N’Djaména, le Tchad présidera l’institution pour une année

Du 15 au 17 février 2021, N’Djaména a été la Capitale du Sahel, le temps de la 7ème session ordinaire de la Conférence des Chefs de l’Etat du G5 Sahel et du Sommet de la Coalition pour le Sahel.

Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.

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Comme l’on peut s’en douter, sur la table de ce Sommet du G5 Sahel à N’Djaména sont posé comme sujets principaux, la lutte contre le terrorisme et le combat contre la pandémie de la Covid-19 dans cette région qui est l’une des plus pauvres du monde. Le Sahel est, comme l’a présenté le Président tchadien, Idriss Déby Itno, « un espace qui a connu une combinaison macabre des calamités à répétition, tant d’origine naturelle que du fait de l’homme ». Les défis auxquels il est confronté ont, à l’heure actuelle, « pris une tournure plus inquiétante » sous l’effet de la Covid-19.

Mais c’est surtout le Président de la Commission de l’Union Africaine, l’ancien chef de la diplomatie tchadienne, Moussa Faki Mahamat, qui dresse le tableau de la situation qui prévaut dans la région. « Depuis bientôt 10 ans, les pays du Sahel, soutenus par les partenaires internationaux, ont engagé le combat contre le terrorisme dans la bande sahélienne. Même si à ce jour la victoire contre le terrorisme n’est pas encore totale comme nous l’aurions souhaité, les groupes armés ont été empêchés d’atteindre leur objectif de déstabilisation des Etats de la région et de dislocation de leur système de défense et de sécurité ».

En conséquence de cela, la hiérarchie des priorités a été modifiée. Une grande part des ressources, qui auraient dû contribuer à la lutte contre la Covid-19 et à la mise en œuvre des actions de développement, est affectée aux urgences sécuritaires.

A l’issue des travaux, le Président tchadien, Idriss Déby Itno, qui a accédé à la présidence tournante du G5 Sahel pour une période d’un an, a encouragé les Etats sahéliens et leurs partenaires « à réagir spontanément ensemble et vite ». Il en appelle à une annulation de la dette et à la mobilisation des financements conséquents pour la mise en œuvre des projets et programmes inscrits dans les principaux instruments de développement du G5 Sahel. Il a aussi affirmé que « la consolidation de la paix et de la sécurité dans le Sahel reste la condition sine qua non » et que « la paix au Mali doit constituer un point majeur de la préoccupation sécuritaire et de développement du G5 Sahel ».

Le Président français, Emmanuel Macron, qui n’a finalement pas fait le déplacement de N’Djaména comme il l’avait annoncé, officiellement pour des « raisons sanitaires », a fait une intervention par visioconférence. Il a salué très furtivement la bonne tenue des élections au Burkina Faso et au Niger, de même que la bonne gestion de la transition au Mali.

Ensuite, le Président Macron a observé que « l’enjeu de N’Djaména est véritablement de passer une nouvelle étape, d’aller encore plus loin et plus fort sur la mobilisation collective en matière de lutte contre le terrorisme et de consolidation de notre structuration militaire, mais également d’avoir sur le plan politique et civile le même sursaut qu’il y a un an ». De ce fait, il a passé trois messages. « Nous ne devons pas lâcher la pression sur les groupes terroristes. (…) Nous devons obtenir le soutien collectif à la Force conjointe du G5 Sahel. (…) Nous ne devons pas seulement lutter contre l’emprise des groupes terroristes, nous devons aussi donner une perspective aux populations du Sahel ».

Contrairement à la perspective de réduire les effectifs de l’Opération Barkhane qui constitue la présence militaire majeure de la France au Sahel, le Président français a plutôt admis qu’« avec l’appui de Barkhane et de la Force conjointe du G5 Sahel, les armées sahéliennes ont repris des postes et des zones qui avaient été occupés par des éléments terroristes ». Cette présence militaire française étant, pour ainsi dire, indispensable, il n’est pas question, pour le moment, d’y toucher.

Yamingué Bétinbaye

Docteur en géographie

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Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.
Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
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