25 mars 2020Daniel Kolenda

Immunisé contre la peur : « Il est écrit ! »

Avez-vous déjà remarqué que parfois il semble que vous êtes sur un haut spirituel ? Vous ressentez de façon tangible la présence de Dieu, vous recevez des révélations fraiches – l’onction coule comme de l’huile, et vous entendez clairement le Seigneur parler à votre esprit. Puis, d’autres fois, les cieux semblent d’airain, l’huile est à sec, et vous ne pouvez pas dire avec certitude que l’onction est là ! Vous n’avez ressenti aucune émotion pendant le moment de louange et d’adoration, pas une larme n’a coulé, pas un poil ne s’est hérissé.

Pendant ces moments où les émotions de Sa gloire se sont effacées, et que vous vous trouvez dans une vallée spirituelle, vous pouvez être tenté de remettre en question ce que vous avez expérimenté lorsque vous étiez au sommet de la montagne. Vous pouvez être tenté par le diable de craindre et de douter de la réalité de cette expérience. Vous voyez, si nous fondons notre foi sur nos sentiments, alors notre foi fluctuera au grès de nos humeurs.

Lorsque Satan vint tenter Jésus dans le désert (Matthieu 4:1-11), il dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains ». La conjonction ‘si’ est si subtile et si courte, mais néanmoins une telle pierre d’achoppement pour beaucoup, parce que dans ce petit mot, tout le système de croyances d’une personne peut être ébranlé. C’est pourquoi nous devons suivre l’exemple du Seigneur et refuser de dépendre de nos sentiments ou d’expériences actuelles, en particulier face à la tentation du doute.

Jésus répondit : « Il est écrit : ‘L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu’ » (Matthieu 4:4). Chaque fois que Jésus répondait au diable, Il disait : « Il est écrit … ». Jésus se tenait sur la Parole de Dieu, et nous devons faire de même. C’est notre fondement sûr ! Peu importe les circonstances, les ‘si’ ou l’état de nos sentiments à un moment donné – la Parole de Dieu doit avoir le dernier mot dans chaque saison de notre vie.

Voici une liste d’Écritures que je vous encourage à lire à voix haute et à confesser sur vous-même et sur votre famille. Relisez-les encore et encore jusqu’à ce que vous sentiez la foi et le courage monter dans votre cœur. Ce furent les munitions que Jésus utilisa contre Satan dans le désert (« Il est écrit ») et ce sera également votre force :

Il est Écrit : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ » (Philippiens 4:19).

Il est Écrit : « Il m’invoquera, et je lui répondrai » (Psaumes 91:15).

Il est Écrit : « Celui qui sème la justice a un salaire véritable » (Proverbes 11:18).

Il est Écrit : « Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? » (Matthieu 6:30).

Il est Écrit : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire » (Luc 10:19).

Il est Écrit : « Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente » (Psaumes 91:10).

Il est Écrit : « Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours » (Psaumes 34:19).
Il est Écrit : « La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera » (Jacques 5:15).

Il est Écrit : « Remets ton sort à l’Éternel, et il te soutiendra, il ne laissera jamais chanceler le juste » (Psaumes 55:22).

Il est Écrit : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger » (Psaumes 34:7).

Il est Écrit : « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira » (Psaumes 37:5).

Il est Écrit : « Il donne une maison à celle qui était stérile, il en fait une mère joyeuse au milieu de ses enfants. Louez l’Éternel ! » (Psaumes 113:9).

Il est Écrit : « Sa miséricorde dure à toujours ! » (Psaumes 136:1).

Il est Écrit : « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus » (2 Corinthiens 4:8-9).

Source : (Adaptation de « Terrasser les dragons », chapitre 3).