Le directeur de la CIA évoque, à Moscou, les cyberattaques imputées à la Russie
par Maria Tsvetkova et Anton Zverev
MOSCOU (Reuters) – Le directeur de la CIA, William Burns, a soulevé auprès de hauts représentants russes lors d’une rare visite à Moscou la question des attaques informatiques imputées par les Etats-Unis à la Russie, ont déclaré mercredi à Reuters trois personnes informées des discussions.
Ce déplacement intervient après le sommet bilatéral tenu en juin dernier en Suisse par Joe Biden et Vladimir Poutine lors duquel le président américain a pressé son homologue russe d’agir contre les cyberattaques menées contre des entreprises et des infrastructure américaines pour réclamer des rançons (‘ransomware’).
Moscou a alors publiquement accepté de traquer les pirates informatiques, tandis qu’était annoncé le début de consultations entre les deux pays en matière de cybersécurité.
D’après une source proche des services de sécurité russes, dont William Burns a rencontré de hauts représentants, « la cybersécurité a été l’un des sujets » discutés et le directeur de la CIA a présenté des preuves de l’implication de ‘hackers’ russes dans les attaques informatiques menées aux Etats-Unis.
William Burns, ancien ambassadeur à Moscou et qui maîtrise la langue russe, a rencontré mardi le secrétaire du Conseil de sécurité, Nikolaï Patruchev, ancien directeur du FSB. Il s’est entretenu mercredi avec le directeur des services du renseignement étranger.
Il s’agit à date de la dernière des multiples réunions à haut niveau menées entre Washington et Moscou, montrant la volonté des deux camps de maintenir le dialogue en dépit de leur défiance réciproque et de querelles sur un éventail de sujets qui ont dégradé leurs relations à un niveau sans précédent depuis la Guerre froide.
(Reportage Maria Tsvetkova et Anton Zverev, avec Mark Hosenball à Washington, Gleb Stolyarov, Maxim Rodionov et Alexander Marrow à Moscou; version française Jean Terzian)
Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises posent la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Ne perdons pas la bataille idéologique
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.Les évangéliques pris pour cible
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percée de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.Faire contrepoids
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.A quoi serviront vos dons ?
Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !


