Wall Street ouvre sur une note prudente en attendant la Fed
La Bourse de New York a ouvert mardi sans grand changement au lendemain des records en clôture de ses trois principaux indices alors que la Réserve fédérale américaine entame une réunion de deux jours qui devrait déboucher selon les analystes sur l’annonce d’un début de resserrement de la politique monétaire de l’institution.
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Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones gagne 28,24 points, soit 0,08%, à 35.942,08 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, progresse de 0,09% à 4.618,05 points.
Le Nasdaq Composite cède en revanche 0,04%, soit 6,004 points, à 15.589,911.
Dans l’attente du communiqué de politique monétaire de la Fed mercredi à 19h00 GMT, la tendance est pour le moment essentiellement animée par les résultats et prévisions d’entreprises.
Parmi les entreprises du S&P-500 ayant déjà publié leurs comptes trimestriels, 82,1% ont dépassé les attentes des analystes. Les bénéfices des sociétés au troisième trimestre sont attendus en hausse de 39,3% par rapport à la même période il y a un an, selon les données de Refinitiv IBES.
Pfizer avance de 3,39% après avoir relevé de 7,5%, à 36 milliards de dollars (31 milliards d’euros), sa prévision de ventes de son vaccin contre le COVID-19 pour l’ensemble de l’année.
Côté baisse, Tesla abandonne 4,32%, après les déclarations de son directeur général, Elon Musk, selon lesquelles le constructeur automobile n’a pas signé d’accord avec Hertz, plus d’une semaine après l’annonce d’une commande de 100.000 voitures par le géant de la location, ce qui avait alors déclenché un rally boursier sur l’action Tesla.
Aux changes, l’indice dollar, qui mesure l’évolution de la devise américaine face à un panier de devises de référence, est stable.
Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à dix ans cède 1,7 point de base à 1,5558%.
Le pétrole, lui, repart à la baisse à deux jours de la réunion de l’Opep+, avec un baril de Brent à 84,05 dollars et celui du brut léger américain à 83,38 dollars.
(Reportage Claude Chendjou, édité par Jean-Michel Bélot)