L’Europe ouvre en hausse avant de nouveaux indicateurs
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes progressent à l’ouverture jeudi, les investisseurs se positionnant pour de nouvelles données, dont l’inflation en Allemagne pour novembre.
À Paris, le CAC 40 se hisse de 0,42% à 7.172,76 points vers 08h05 GMT. Le Dax à Francfort se renforce de 0,59%, tandis que le FTSE à Londres progresse de 0,2%.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 prend 0,47%, l’EuroStoxx 50 0,78% et le Stoxx 600 0,49%.
Dans un contexte de volumes d’échanges plus faibles, les Bourses américaines étant closes à l’occasion de Thanksgiving, les investisseurs se focaliseront sur les indicateurs attendus au cours de la séance.
Le rythme de croissance du crédit au privé en zone euro devrait accélérer en octobre, soutenu par la réduction des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE).
Un rebond du crédit ferait espérer une amélioration de l’activité européenne, enlisée depuis deux ans.
L’inflation en Allemagne pour novembre sera également un indicateur clé pour les anticipations de marché.
Une dynamique des prix plus forte que prévu dans la première économie de la zone euro pourrait contraindre la BCE à baisser ses taux à un rythme plus modéré que ne l’espèrent les marchés, qui estiment que le taux de dépôt sera abaissé de 25 points de base au cours des cinq prochaines réunions de la banque centrale.
L’incertitude autour du vote du budget français pour 2025 pourrait ajouter de la volatilité aux actifs hexagonaux et européens, l’écartement des taux à 10 ans entre France et Allemagne ayant touché mercredi un record depuis 12 ans.
Aux valeurs, Rémy Cointreau est volatil et perd 1,2% après avoir cédé 4% dans le premiers échanges, le groupe de spiritueux ayant fait état jeudi d’une baisse moins importante que prévu de son résultat opérationnel courant au premier semestre.
(Rédigé par Corentin Chappron, édité par Augustin Turpin)