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Les conseils d’administration de BPCE et Generali vont soutenir un rapprochement dans la gestion-sources

MILAN (Reuters) – Les conseils d’administration de l’assureur italien Generali et du groupe bancaire français BPCE devraient donner lundi leur feu vert à un rapprochement de leurs activités de gestion d’actifs, ont déclaré trois sources proches du dossier.

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Un accord préliminaire visant à combiner Natixis Investment Managers, filiale de gestion d’actifs de BPCE, et la majeure partie des actifs gérés par Generali pourrait être annoncé dès mardi, ont ajouté les sources. 

Le comité d’investissement de Generali, qui donne son avis sur les transactions d’au moins 250 millions d’euros, a donné dimanche son feu vert à l’opération avec BPCE.

Generali et Natixis ont envisagé un rapprochement pour donner naissance à un gestionnaire d’actif majeur capable de répondre à l’enjeu de taille critique, alors que l’industrie est soumise à la pression des marges, dans un contexte de lourds investissements technologiques et de concurrence de géants américains.

Selon l’accord proposé, la nouvelle entité serait détenue à parts égales et aurait une structure de gouvernance équilibrée, bien que Natixis apporte initialement une somme plus importante en termes d’actifs, ont déclaré les sources.

Elle serait dirigée par Woody Bradford, l’actuel directeur général de Generali Investments Holding (GIH), et présidée par le directeur général de BPCE, Nicolas Namias, a déclaré l’une des sources. 

Natixis gérait 1.280 milliards d’euros d’actifs au 30 septembre, contre 843 milliards d’euros pour Generali. L’assureur italien ne contribuerait qu’à hauteur de 650 milliards d’euros à l’entité combinée, selon une source.

Les actionnaires Francesco Gaetano Caltagirone et Delfin, la société holding de feu le milliardaire Leonardo Del Vecchio, émettent des réserves sur l’opération en raison de l’influence qu’exercerait la partie française dans le partenariat.

Ces deux actionnaires contrôlent ensemble trois des 13 sièges du conseil d’administration de Generali.

L’opération sera examinée par le gouvernement transalpin en vertu de la législation italienne sur le « golden power », qui donne à Rome un droit de regard sur les transactions concernant des entreprises jugées d’importance stratégique nationale.

Chargé de refinancer l’une des dettes publiques les plus importantes au monde, le gouvernement italien tient à ce que les gestionnaires d’épargne restent dans le giron national, afin de pouvoir s’appuyer sur des acheteurs nationaux en cas de crise.

En décembre, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni a déclaré que l’Italie devait « faire attention » à garder à l’intérieur de ses frontières les « centres de décision » qui allouent l’épargne nationale, afin de s’assurer que l’argent est investi en Italie.

(Reportage Gianluca Semeraro et Mathieu Rosemain, avec Stefano Bernabei ; version française Bertrand De Meyer, édité par Augustin Turpin et Kate Entringer)

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