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Jeux paralympiques : Diallo première médaillée du para taekwondo français avec l’argent

par Vincent Daheron

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PARIS (Reuters) – Djelika Diallo a décroché la première médaille du para taekwondo français aux Jeux paralympiques en s’emparant vendredi à Paris de l’argent dans la catégorie des moins de 65 kg K44.

L’athlète de 19 ans s’est seulement inclinée en finale face à la Brésilienne Ana Carolina Silva de Moura, championne du monde 2023, mais son podium fera date pour la France dans cette discipline apparue aux Jeux en 2021 à Tokyo.

Malgré sa défaite, elle a partagé un tour d’honneur à l’invitation de son adversaire, drapeau bleu-blanc-rouge en étendard. « Je suis déçue mais je ne suis pas déçue », a-t-elle souri en zone mixte. « Ce sont mes premiers Jeux et j’ai remporté une médaille. Je suis très fière. »

Médaillée d’argent lors des derniers Championnats d’Europe, en mai dernier à Belgrade, Djelika Diallo n’a pas craqué sous la pression de ses premiers Jeux paralympiques, qui plus est à domicile.

« Le début de la journée a été assez compliqué et j’ai su me remettre en question », a-t-elle raconté après le podium. « Quand je suis rentrée (en quarts de finale), j’étais vraiment très stressée. »

La Tricolore a enflammé tout au long de son parcours un Grand Palais partiellement rempli. Pour son entrée en lice en quarts de finale, elle a battu au golden score la Danoise Lisa Kjaer (6-4), un titre paralympique et quatre mondiaux au palmarès, après avoir égalisé à une seconde du terme. En demi-finales, elle a renversé la Chinoise Yao Yinan (18-12).

Menée 8-6 à 1’15 » de la fin d’un combat de cinq minutes, Djelika Diallo a enchaîné six coups portés au plastron adverse (soit douze points au total) en moins de 40 secondes, faisant chavirer de bonheur le public et sa coach Haby Niaré.

Extatique, la vice-championne olympique 2016 a couru de joie pour prendre sa protégée dans les bras sur le sol du tatami dans une étreinte émouvante.

« C’était vraiment incroyable, la journée était magique. J’étais vraiment contente d’être arrivée en finale », a-t-elle admis avant d’évoquer sa coach comme « une grande soeur ».

Atteint du paralysie du plexus brachial depuis sa naissance, elle a commencé le para taekwondo à 14 ans, à la suite d’une initiation sur le handisport avec son école d’Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), où elle vit, comme sa compatriote Althéa Laurin victorieuse au même endroit vingt jours plus tôt de la première médaille d’or du taekwondo français aux Jeux olympiques.

« Je ne faisais aucun sport », a-t-elle expliqué. « On a vu que j’avais un peu de force dans les jambes. »

Depuis, elle a intégré l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, situé au bois de Vincennes) en 2022 avec un objectif de médaille assumé et désormais assuré avant de se projeter vers Los Angeles en 2028.

« On va aller chercher l’or », a prévenu sa coach Haby Niaré.

(Reportage de Vincent Daheron, édité par Camille Raynaud)

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